Commentaire du livre de l'Apocalypse
- Richard Germain
- 7 oct.
- 80 min de lecture
Dernière mise à jour : 9 oct.

Survol de l’Apocaplypse
1- Introduction
2- Chapitre 1 Qui a écrit cette lettre et à qui s’adresse-t-elle?
3- Chapitre 2-3 Quelle est la raison de cette lettre? Le bulletin ou l’évaluation des églises, avertissements et promesses
4- Chapitre 4 Qui ont l’honneur d’adorer Dieu? Hommage à Dieu
5- Chapitre 5 Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en rompre les sceaux du jugement de Dieu?
6- Chapitre 6 Comment Dieu va-t-il juger le monde? (Premiers martyrs des églises qui ne se sont pas repentis pendant la période de la grâce, les six premiers sceaux.
7- Chapitre 7 Qui sont les 144000 marqués par Dieu. (Dieu se prépare pour la grande récolte des martyrs)
8- Chapitre 8 Au 7ièeme sceau que se passe-t-il? (7e sceau se transforme en 7 trompettes, 4 premières trompettes et un silence d’une demi-heure)
9- Chapitre 9 Que se passe-t-il à la cinquième et sixième trompette. ? (Les malheurs commencent.)
10- Chapitre 10 Pourquoi est-ce que Jean doit manger le petit livre? Flashback 1- 2e avertissement à l’église.
11- Chapitre 11 Pourquoi en sommes-nous arriver là? (Flash-back 2- 2e et dernière chance pour ceux qui sont restés après la tribulation. Les deux témoins - la 7e trompette - avant dernier malheur)
12- Chapitre 12 Pourquoi regarder le passé pour comprendre le futur? (Flash-back3- Le plan de Dieu depuis le début des temps / aboutissant au jugement final – La femme enceinte)
13- Chapitre 13 D’où vient le mal, Satan et la bête? (Flash-back 4 -Origine du Mal / Historique des bêtes qui montent de la terre et la mer
14- Chapitre 14 Quel est le plan de Dieu pour Israël? (Le plan de Dieu va s’accomplir et le jugement final des nations et d’Israël. Les 144 mille et l’agneau passent à l’action)
15- Chapitre 15 Que représentent les derniers fléaux? (Introduction aux 7 derniers fléaux, les 7 coupes de la colère de Dieu un Cantique à Dieu)
16- Chapitre 16 Comment se manifestent les 7 dernier fléaux, ? (les 7 coupes de la colère de Dieu)
17- Chapitre 17 Pourquoi un jugement dédié à Babylone. (Flash-back sur Babylone et sa fin)
18- Chapitre 18 Pourquoi Babylone est-elle jugée? (Flash-back sur Babylone et sa fin, deuxième partie et exhortation aux derniers croyants)
19- Chapitre 19 Louange à Dieu pour sa justice et place aux festins de l’agneau et au festin des oiseaux.
20- Chapitre 20 Quel est le sort final de Satan et des méchants. (Règne de 1000 ans des enfants de Dieu)
21- Chapitre 21 Notre destination ultime (Partie 1)
22- Chapitre 22 Notre destination ultime (partie 2)
23- Conclusion
1- Introduction
Avant de faire un survol sur l’Apocalypse, nous avons besoin de mettre en contexte notre vision de la parole de Dieu. Quand nous lisons l’Apocalypse, il est clair qu’il faut la lire comme faisant partie de la parole de Dieu donc très utile.
2 Tim 3 :16, Car toute l’Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser et apprendre à mener une vie conforme à ce qui est juste. Ainsi, l’homme de Dieu se trouve parfaitement préparé et équipé pour accomplir toute œuvre bonne.
Puisque l’Apocalypse fait partie du canon des écritures, il est important de l’étudier et de la considérer comme autant autoritaire que les lettres de Paul ou tous les autres livres prophétiques ou historiques. Il faut d’autant plus l’étudier sachant que c’est le seul livre du canon des écritures qui vient directement du Seigneur.
Remarquez que Jean à bien écrit la lettre, mais c’est Jésus qui lui a dicté quoi dire.
Apo 1 : 1 Révélation de Jésus-Christ. Cette révélation, Dieu l’a confiée à Jésus-Christ pour qu’il montre à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt ; et Jésus-Christ, en envoyant son ange, l’a fait connaître à son serviteur Jean.
C’est très intéressant que Jésus nous a écrit une lettre personnelle. De plus, Jésus nous dit qu’il nous promet quelque chose si nous y prenons garde et l’acceptons comme un cadeau venu de lui.
Apo 1 : 3 Heureux celui qui donne lecture des paroles de cette prophétie et ceux qui les entendent, et qui obéissent à ce qui est écrit dans ce livre, car le temps est proche.
Pour faire un survol de l’Apocalypse il faut se baser sur la parole de Dieu. Pour vraiment comprendre l’Apocalypse, il est nécessaire d’être très familier avec l’Ancien Testament.
Puisqu’il est rempli de références à l’Ancien Testament, je vais donc compter sur les images, les métaphores, les typologies de l’Ancien Testament. Les thèmes de l’apocalypse prennent leur naissance dans l’Ancien Testament. Alors Il sera plus prudent de toujours garder l’Ancien Testament à l’esprit. Je vais poser des questions aux textes et essayer d’y répondre à l’aide de la parole de Dieu, mais surtout avec l’ancien testament. Les questions seront les titres des différentes sections du livre.
Avant de commencer parlons aussi de l’origine du livre. Il a été révélé (donné) à Jean le jour du Seigneur et s’adresse aux 7 églises du temps de Jean. À noter que ce sont 7 églises locales. Donc avec une adresse particulière. Nous devons dire ici que les sept églises nommées, n’étaient pas les seules églises de l’époques. En regardant bien la cartes des 7 églises nous remarquons qu’elles faisaient un cercle et englobaient toutes les autres églises du temps. Je crois pertinent de mentionner ceci car, les églises non nommées se trouvaient eux aussi adressées par association. (Corinth, Galates, Éphésiens, Philippiens etc.)
Comme nous aussi nous devons la regarder comme étant pour nous aujourd’hui. On pourrait facilement se demander pourquoi le jour du Seigneur? Le septième jour est le jour du Seigneur, le jour de la Résurrection. Intéressant n’est-ce pas? Un jour de victoire pour le croyant.
Quand une lettre est adressée à quelqu’un, seule la personne concernée doit l’ouvrir et la lire. De plus, seule cette personne (ou groupe de personne) doit accepter la responsabilité de la comprendre et d’y faire attention. Je veux venir à cette idée, car, si vous faites partie d’une église qui professe Jésus-Christ, cette lettre s’adresse aussi à vous et tous tes frères en Christ de votre église. Elle s’adresse à toutes les églises et du fait à tous les croyants. Mais il faudra premièrement la comprendre comme étant adressée aux premières églises de la foi chrétienne.
Un autre fait que je trouve important à mentionner, elle a été écrite en l’an 90-95 de notre ère selon la tradition. Donc, par le fait même si Christ est parti (ascension) en 33 de notre ère, il s’était passé 57 à 62 ans.
Donc, cela n’a pas pris beaucoup de temps pour que les églises commencent à subir l’influence des faux bergers. Cela est un avertissement pour nous aujourd’hui aussi. Nous pouvons devenir complaisant et se retrouver dans les mêmes conditions que les premières églises. Il ne faut pas oublier ce fait. Cela ne prend pas vraiment beaucoup de temps pour laisser le monde et la chair nous éloigner de notre sauveur. L’apôtre Paul lui-même souligne ce fait.
Si l’épitre aux Galates a été écrite vers 49 Ad, ce n’etait que 16 ans après le départ du Seigneur. Pourtant, parlant au à l’église en Galatie, il leur dit :
Galates 1 :6 je m’étonne de la rapidité avec laquelle vous abandonnez celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour vous tourner vers un autre Évangile. 7 Comme s’il pouvait y avoir un autre Évangile ! Mais il y a des gens qui sèment le trouble parmi vous et qui veulent renverser l’Évangile de Christ.
8 Eh bien, si quelqu’un – même nous, même un ange du ciel – vous annonçait un Évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit maudit!
J’aimerais aussi noter un fait qu’il ne faut pas ignorer avant de lire profondément ce livre. Des sept églises adressées, 5/7 ont des reproches, et seule deux semblent garder le cap. Donc, une génération n’avait pas encore passé et 70 % des églises avaient comme été engourdies ou distraient de leur but : glorifier Jésus-Christ.
Nous pouvons aussi pendant que nous y sommes au livre de l’apocalypse. Toutefois nous devons mentionner pendant que les églises grandissaient, nous avions la promesse du Seigneur que les portes de l’enfer ne prévaudraient pas contre l’ÉGLISE.
Matthieu 16:18 Et moi, je te déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, contre laquelle la mort elle-même ne pourra rien.
Je crois que la promesse est qu’il y aura toujours une église qui ne se laissera pas détourner de sa voie.
Luc 12:32 (BDS) N’aie pas peur, petit troupeau ! Car il a plu à votre Père de vous donner le royaume.
Dans cette même idée, il faut se rappeler aussi de l’avertissement que plusieurs viendront pour détruire l’œuvre de Dieu.
Actes 20:29 je le sais : quand je ne serai plus là, des loups féroces se glisseront parmi vous, et ils seront sans pitié pour le troupeau.
Avec ceci en tête il faudra s’attendre que la vie de l’Église ne soit pas de tout repos et que plusieurs viendraient pour diluer et affaiblir l’église. D’ailleurs dès son jeune âge l’église faisait déjà face à beaucoup d’oppositions et d’attaques. Les épitres nous réveillent à ce fait. Galates nous dit qu’ils avaient, déjà après 22 ans du départ de Christ, accepté un autre évangile. Les corinthiens avaient des péchés dans leur église qui ne se faisaient même pas dans le monde.
Les Hébreux eux avaient régressé à l’ancienne alliance.
Même que Jude a dû prendre une pose de leur parler du salut pour leur parler des faux Christs.
Mes chers amis, j’avais le vif désir de vous écrire au sujet du salut qui nous est commun. J’ai vu la nécessité de le faire maintenant afin de vous recommander de lutter pour la foi qui a été transmise une fois pour toutes à ceux qui font partie du peuple saint.
4, Car des hommes dont la condamnation est depuis longtemps annoncée dans l’Écriture se sont infiltrés parmi nous. Ce sont des impies qui travestissent en débauche la grâce de notre Dieu en reniant Jésus-Christ, notre seul Maître et Seigneur.
2- Chapitre 1 Qui a écrit cette lettre et à qui s’adresse-t-elle?
Le chapitre premier répond à mon avis une à la première question qui est très importante. Qui est l’auteur de la lettre. Et à qui s’adresse-t-elle? Il serait bien de savoir qui nous a écrit cette lettre.
1- Dieu l’a confiée à Jésus-Christ. Donc Dieu en est l’auteur et il l’a confié à Jésus-Christ. Tout comme pour mon salut, Dieu qui a confié à Jésus-Christ l’Apocalypse.
Jean 3 :16 : Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la vie éternelle.
1Révélation de Jésus-Christ.
Cette révélation, Dieu l’a confiée à Jésus-Christ pour qu’il montre à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt ; et Jésus-Christ, en envoyant son ange, l’a fait connaître à son serviteur Jean.
Donc cette lettre démontre l’amour de Dieu pour tous ceux qui placent leur confiance en Jésus.
2- Par l’entremise de Jean l’apôtre que jésus aimait.
3- De la part de celui qui est, qui était et qui vient
4- De la part des sept esprits qui se tiennent devant son trône (de Dieu le père)
5- De la part de Jésus-Christ,
6- Le témoin digne de foi
7- Le premier-né d’entre les morts
8- Le souverain des rois de la terre.
9- C’est celui qui nous a aimé
Parce qu’il nous aime, nous pouvons déduire que c’est une lettre d’amour de la part de Dieu. De plus nous pouvons répondre à la deuxième question : pourquoi cette lettre à ce moment dans la vie de l’église qui faiblit. Serait-ce un appel à l’amour que nous avons contracté ensemble à notre salut? L’Église doit revenir à son premier amour? Ce salut qui nous offrait tant de promesses du sauveur?
1- C’est celui qui : il nous a délivrés de nos péchés par son sacrifice
2- C’est celui qui : il a fait de nous un peuple de rois, des prêtres au service de Dieu, son Père.
3- C’est celui qui : Moi je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu. Celui qui est. Qui était. Et qui vient.
Depuis que je me suis mis au courant de ces faits, je me suis mis à prier différemment.
Sachant que je suis un prêtre, un sacrificateur, un roi au service de Dieu, tous les jours dans mes prières, je fais comme Daniel.
Daniel 9 :20 Je continuais à parler dans ma prière, en confessant mes péchés et les péchés de mon peuple en Israël, et en suppliant l’Éternel mon Dieu en faveur de sa sainte montagne.
Comme prêtre de Dieu, Je confesse mes péchés, ceux de ma famille, pour ceux que j’aime, pour ceux que je veux qu’ils prennent part à notre salut, pour ma nation et j’amène à Jésus son sang afin d’exaucer mes prières.
Une autre question est répondue dans la lettre. Quelles sont ses intentions en nous écrivant la lettre?
1- Pour qu’il montre à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt
2- Voici il vient au milieu des nuées et tout le monde le verra, mêmes ceux qui l’ont transpercé, et toutes les familles de la terre se lamenteront cause de lui.
3- Inscris dans un livre ce que tu vois, et envoie-le à ces sept Églises : Éphèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie et Laodicée, rondement à toutes les églises qui professent le nom du Seigneur.
4- Écris donc ce que tu as vu, ce qui est, et ce qui va arriver ensuite.
Le chapitre 1 contient aussi La présentation physique de Jésus à Jean.
1- il y avait sept chandeliers d’or et, au milieu des chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un homme
2- Il portait une longue tunique, et une ceinture d’or lui entourait la poitrine,
3- sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, oui, comme la neige.
4- Ses yeux étaient comme une flamme ardente
5- et ses pieds étincelaient comme du bronze incandescent au sortir d’un creuset.
6- Sa voix retentissait comme celle des grandes eaux
7- Dans sa main droite, il tenait sept étoiles, et de sa bouche sortait une épée aiguisée à double tranchant.
8- Son visage était éblouissant comme le soleil quand il brille de tout son éclat.
9- N’aie pas peur. Moi, je suis le premier et le dernier,
10- le vivant. J’ai été mort, et voici : je suis vivant pour l’éternité !
11- Je détiens les clés de la mort et du séjour des morts.
Finalement le Seigneur révèle à Jean le secret des 7 églises. Si on veut, le bulletin des 7 églises après 70 ans.
Le premier chapitre de l’apocalypse nous révèle qui est l’auteur et à qui il écrit cette lettre d’amour.
3- Chapitre 2-3 À qui s’adresse cette lettre? Le bulletin ou l’évaluation des églises, avertissements et promesses
Puisque le chapitre 2 n’est que qu’une évaluation et des avertissements aux 7 églises. Jésus personnellement parle aux églises et leur donne leur note de bulletin. Ce sont des avertissements pour se remettre sur le droit chemin. Remarquons tout de suite que deux églises seulement n’ont aucun reproche. Donc 5 églises sur 7 erraient déjà, après moins de 70 ans, 70 % des églises étaient à côté de la (route) du but pour ainsi pour dire. Nous devons donc nous attendre qu’après 2000 ans, au moins 70 % des églises seront loin de la volonté du Seigneur et de ce fait vont errer. Je crois bon de dire que seule deux églises ou groupes d’églises seront enlevées et que toutes les autres devront être purifiées durant la tribulation. Ce n’est pas parce qu’une église à le nom de chrétien est une vraie église chrétienne. Mais Jésus est gracieux et permettra à plusieurs des églises apostates aujourd’hui de laver leur linge dans le sang de l’agneau.
En ce qui concerne l’église d’Éphèse, nous avons un livre écrit aux Éphésiens.
Ce que nous savons c’est Paul était en prison et leur rappel leur place privilégiée dans le plan de Dieu. D’ailleurs c’est à cette église que Paul donne la recette pour vaincre l’ennemi. Les armes de Dieu. Ils avaient tout pour résister aux ruses du diable.
Revêtez-vous de l’armure de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre toutes les ruses du diable.
· Éphèse
1- À l’Église d’Éphèse : Je connais ta conduite, la peine que tu prends et ta persévérance. Je sais que tu ne peux pas supporter les méchants : tu as mis à l’épreuve ceux qui se prétendent apôtres et qui ne le sont pas, et tu as décelé qu’ils mentaient. Tu as de la persévérance, tu as souffert à cause de moi et tu ne t’es pas lassé. Voici pourtant une chose que tu as en ta faveur : tu détestes les œuvres des nicolaïtes, tout comme moi
3- Avertissement à l’Église d’Éphèse : J’ai cependant un reproche à te faire : tu as abandonné l’amour que tu avais au début. Allons ! Rappelle-toi d’où tu es tombé ! Change et reviens à ta conduite première !
Quand même surprenant que cet avertissement se retrouve dans le livre des Éphésiens.
(Éphésiens 5:14) Or ce qui paraît à la lumière est lumière. De là viennent ces paroles : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts et Christ fera lever sa lumière sur toi.
4- Recommandations à l’église: Un bon côté de l’église d’Éphèse, il déteste les œuvres de nicolaïtes. Voici ce que l’on sait des nicolaïtes. Ils sont probablement des disciples de Nicholas d’Antioche l’un des sept diacres mentionnés dans Acte 6. Certains pensent qu’il a dévié de la foi et fondé un mouvement permissif. Leur doctrine semble avoir justifié des comportements immoraux notamment :
o Une vie de débauche et d’indulgence sans restriction
o Une confusion entre liberté chrétienne et licence morale.
o Un compromis avec le monde païen notamment en mangeant des viandes sacrifiées aux idoles et en participant à des pratiques sexuelles rituelles.
o Ce qui pourrait facilement ressembler aux églises qui n’acceptent pas la ligue LBGTQ et autre d’infiltrer leur culte. Je ne veux pas accuser aucune dénomination. Mais si une dénomination n’accepte pas de telles pratiques. Ils ne sont pas pour autant restés accrocher à la foi une fois transmises pour les saints. Sinon, ils perdront leur chandelier.
L’apôtre Paul fait surement allusion à des chrétiens comme ceux de Corinthe. Quand on parle de ceux qui garde la voie des nicolaïtes. Sans les nommer, on y voit la doctrine des nicolaïtes.
1Corinthiens 5 :1On entend dire partout qu’il y a de l’immoralité parmi vous, et une immoralité telle qu’il ne s’en rencontre même pas chez les païens : l’un de vous vit avec la deuxième femme de son père !
2 Et vous vous en vantez encore ! Vous devriez au contraire en être vivement affligés et faire en sorte que l’auteur d’un tel acte soit exclu du milieu de vous.
5- Conséquences de ne pas prendre l’avertissement sérieusement : Sinon, je viendrai à toi, et je déplacerai ton chandelier si tu ne changes pas.
Dans Jean 8 :12 Jésus parla de nouveau en public : moi, je suis la lumière du monde, dit-il. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres.
Jésus étant au milieu des chandeliers et étant la lumière du monde, cela pourrait invoquer qu’il est présent dans l’église et qu’il voit si sa présence divine est bien représentée. Si elle ne l’est pas, il ôtera ce chandelier (comme le chandelier dans le Tabernacle de Moïse)
Jésus regardera aussi si l’église accomplit sa mission d’éclairer le monde par la vérité, la foi, l’amour et la proclamation de l’évangile du salut.
Et c’est pour cela que Jésus dit qu’il peut « ôter le chandelier » si l’Église ne reste pas fidèle (Apocalypse 2:5), ce qui montre que la lumière peut être retirée si elle cesse de briller.
· Smyrne
1- À l’Église de Smyrne : Je connais ta détresse et ta pauvreté – et pourtant tu es riche. Je sais les calomnies de ceux qui se disent juifs, mais qui ne le sont pas : c’est une synagogue de Satan. Ne crains pas les souffrances qui t’attendent. Voici, le diable va jeter plusieurs d’entre vous en prison, pour vous tenter, et vous connaîtrez dix jours de détresse. Si je devais penser à une église, je pense aux chrétiens qui vivent dans des pays où leur vie est en danger de mort par le simple fait de professer Jésus-Christ. Les croyants de la Russie, de la Chine et plusieurs autres pays doivent se cacher pour adorer Dieu.
2- Promesses à l’église : Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la vie pour couronne.
Toutefois l’église de Smyrne pourrait représenter tous les croyants persécutés dans le monde. Ils font face à une réalité mondiale qui ne semble pas toucher nos églises en Amérique.
En 2024, plus de 360 millions de croyants en Jésus ont été fortement persécutés ou discriminés.
7679 églises, écoles et hôpitaux chrétiens ont été attaqués ou fermés. 26 000 chrétiens ont dû fuir leur pays. Ces chiffres sont bouleversants, mais ils montrent aussi la force de la foi dans l’adversité. Beaucoup de croyants continuent à suivre Jésus malgré les menaces, les violences et l’exil. C’est une foi qui coûte — mais qui devrait illuminer notre partie du monde comme un chandelier dans les ténèbres.
Voici un petit tableau des pays où les chrétiens sont persécutés en ce moment même. Elle existe encore aujourd’hui l’Église de Smyrne.
Je ne dis pas que c’est l’église de Smyrne, mais si je comprends bien ce que le seigneur dit à cette église, je crois bien que ces églises-là lui ressemblent beaucoup.
De plus si nous nous référons au symbolisme du chiffre de 10 jours d’épreuves, nous réalisons que le Seigneur nous donne une idée de l’intensité et de son contrôle sur ce jugement. Le chiffre 10 symbolise ici comme pour les 10 jours d’épreuves alimentaires de Daniel un test de fidélité et de bénédiction divine. Les dix jours de tribulation seront une persécution intense, mais limitée. Dieu mettra un stop à cela à l’enlèvement. C’est certain que plusieurs mourront pour leur foi, mais ils auront une récompense, au vainqueur, la seconde mort ne causera pas de mal.
· Pergame
1- À l’Église de Pergame : Je sais que là où tu habites, Satan a son trône. Mais tu me restes fermement attaché, tu n’as pas renié ta foi en moi, même aux jours où Antipas, mon témoin fidèle, a été mis à mort chez vous, là où habite Satan. Il faut se demander qui était Antipas? Selon les historiens, il était évêque de Pergame, surement un ancien qui était solide dans sa foi.
2-
Il a été martyrisé sous l’empereur Domitien (vers 83 ou 92), probablement brûlé vif dans un taureau d’airain. Son nom signifie « comme le père » ou « à la place du père ». Les “jours d’Antipas” est une expression qui évoque une période de persécution intense contre les chrétiens à Pergame. Les “jours d’Antipas” symbolisent les temps où la foi est mise à l’épreuve, où le témoignage chrétien est coûteux. Pergame était un centre de cultes païens et d’idolâtrie, qualifié dans le texte biblique de lieu où Satan habite. Antipas est présenté comme un exemple de fidélité : il a tenu ferme dans sa foi malgré les pressions et les menaces. Certaines églises aujourd’hui tiennent ferme malgré la dégradation de notre société. Ce passage est comme une balise dans la nuit : il nous montre que même là où le mal semble dominer, la lumière d’un témoin fidèle peut briller.
3- Avertissements : J’ai pourtant quelques reproches à te faire : tu as chez toi des gens attachés à la doctrine de Balaam qui avait appris au roi Balak à tendre un piège aux israélites pour les amener à pécher en mangeant des viandes provenant des sacrifices offerts aux idoles et en se livrant à la débauche. De même, tu as, toi aussi, des gens attachés à la doctrine des nicolaïtes.
Avant de poursuivre avec l’église de Pergame, nous devons comprendre qui est Balaam. Balaam était un devin païen engagé par le roi Balak pour maudire Israël (voir Nombres 22–24). Dieu l’empêche de maudire Israël, mais Balaam trouve un autre moyen : il conseille Balak de corrompre Israël par la séduction des femmes moabites et l’idolâtrie (Nombres 25 et 31:16). La doctrine de Balaam représente donc un compromis. On va mêler la foi et les pratiques du monde. On va utiliser l’immoralité et l’idolâtrie pour affaiblir le peuple de Dieu. Comme le dit un commentaire biblique : « Si tu ne peux pas les battre, corromps-les.
Balaam représente ceux qui connaissent la vérité, mais choisissent le profit plutôt que l’obéissance à Dieu. Il a enseigné è Balak comment faire tomber Israël sans guerre : par la séduction et l’idolâtrie. Dans Apocalypse, cela symbolise les faux enseignants dans l’Église qui tolèrent et encouragent des pratiques contraires à la sainteté. C’est aussi un avertissement contre les leaders spirituels qui compromettent la vérité pour des avantages personnels. La doctrine de Balaam ne dit pas ouvertement : “Abandonne Dieu.” Elle dit plutôt : “Tu peux suivre Dieu et aussi vivre comme tu veux.” C’est une forme de relativisme spirituel que John Mc Arthur souligne souvent des apôtres de l’évangile de la prospérité. On copie les valeurs du monde et ses méthodes d’enrichissement. La doctrine de Balaam pousse à cette tiédeur. On fréquente l’Église, mais on adopte les valeurs du monde. On confesse Christ, mais on compromet la pureté.
On parle de grâce, mais on ignore la repentance. C’est une stratégie spirituelle dangereuse. Ce n’est pas une attaque frontale contre la foi — c’est une infiltration subtile.
La doctrine de Balaam est une philosophie du compromis : “On peut suivre Dieu tout en vivant comme le monde.” Elle encourage les croyants à justifier leurs péchés sous prétexte de liberté ou de tolérance. Dans ce sens, Balaam est une figure de l’esprit de séduction qui pousse à relativiser la vérité. Balaam savait que Dieu ne maudirait pas Israël. Alors il a corrompu leur cœur pour que Dieu lui-même les juge. C’est exactement ce que fait cette doctrine. Elle ouvre la porte au péché, tout en gardant les apparences de la foi. En somme, la doctrine de Balaam, dans cette lecture, est l’esprit du compromis. Elle séduit par la tolérance. Elle affaiblit par la distraction.
Elle détruit par la division intérieure et Jésus, dans l’Apocalypse, appelle l’Église à rejeter cette mentalité et à revenir à une foi pure, entière et sans mélange. Voyez-vous des églises qui ressemblent à cela? Sortez du milieu d’eux!
4- Conséquences pour ces églises : sans tarder et je vais combattre ces gens-là avec l’épée qui sort de ma bouche.
La parole de Dieu sera leur juge, car ses églises détiennent la bible en main, mais ils tordent le sens des écritures pour leur propre profit ou intérêt. C’est la parole de Dieu qui sera leur juge en ces temps-là. Ils ne pourront pas dire Seigneur, Seigneur n’avons-nous pas prêché ta parole? Peut-être vous avez prêché « votre parole » mais surtout pour un gain sordide et vous avez surtout séduit le peuple de Dieu qui croyait en « Jésus » mais ne suivais pas Jésus. Croire en Jésus c’est bien, mais ce n’est pas assez, il faut lui obéir. Satan croit et il tremble.
· Thyatire
1- À l’Église de Thyatire : Je connais tes œuvres, ton amour, ta fidélité, ton service et ta persévérance. Je sais que tes dernières œuvres sont plus nombreuses que les premières.
2- 20 Pourtant, j’ai un reproche à te faire : tu laisses cette femme, cette Jézabel qui se dit prophétesse, égarer mes serviteurs
3- Tu égares (Jézabel) mes enfants par tes fausses doctrines et tu enseignes des doctrines corrompues. Que symbolise-t-elle ? Jézabel incarne : L’autorité spirituelle illégitime : elle s’autoproclame prophétesse sans être envoyée par Dieu.
4- Elle prend le pouvoir et fait la guerre au peuple de Dieu. Elle supporte ces faux dieux (Baal). La séduction doctrinale : elle pousse les croyants à l’immoralité sexuelle et à l’idolâtrie, comme la Jézabel historique, elle fait un compromis avec le monde : elle représente une Église ou une influence qui mélange la foi avec les pratiques païennes. Elle se dit prophétesse, elle prend un rôle prédominant dans l’église. Chose contraire à la parole de Dieu.
1 Tim 2 :12 est claire à ce sujet. Je ne permets pas à une femme d’enseigner, ni de prendre autorité sur l’homme. Qu’elle garde plutôt une attitude paisible.
Plusieurs églises aujourd’hui permet la femme de prendre l’autorité sur le peuple de Dieu. En connaissez-vous? Sortez du milieu d’eux dit le seigneur.
5- Avertissements à l’Église: Il jettera Jézabel sur un lit de douleur, et ceux qui la suivent dans une grande tribulation (cette église va définitivement passer par la tribulation), s’ils ne se repentent pas. Ses enfants (disciples) seront frappés de mort, pour que toutes les Églises sachent que le Christ sonde les cœurs et les reins. Jézabel est un archétype de la fausse prophétie, de la séduction religieuse, et de la tolérance du péché dans l’Église. Elle nous rappelle que :
La vérité ne peut pas cohabiter avec la corruption. Encore là nous devons nous demander, combien d’églises se disent chrétiennes et laisse la femme prêcher, enseigner et prendre autorité dans l’église. Quand des églises prennent le modèle du monde, il ne voit pas leur devoir de ne participer au système du monde.
Romains 12 :3 nous avertit des influences du monde. Ne prenez pas comme modèle le monde actuel, mais soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence, pour pouvoir discerner la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui lui plait, ce qui est parfait. Prenez garde, le seigneur dit bien au vainqueur, à celui qui continue à agir jusqu’à la fin selon mon enseignement, je donnerai autorité sur tous les peuples. C’est presque dire que vous avez un problème d’autorité dans votre église.
· Sardes
1-À l’Église de Sardes : Je connais ta conduite, je sais que tu passes pour être vivant, mais tu es mort. Deviens vigilant, raffermis ceux qui restent et qui étaient sur le point de mourir. Car je n’ai pas trouvé ta conduite parfaite devant mon Dieu.
2-
3-Avertissements : Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu la Parole : obéis et change ! Car, si tu n’es pas vigilant, je viendrai comme un voleur et tu n’auras aucun moyen de savoir à quelle heure je viendrai te surprendre.
4-Des bons mots : Cependant, tu as à Sardes quelques personnes qui n’ont pas sali leurs vêtements ; elles marcheront avec moi en vêtements blancs, car elles en sont dignes. Le vainqueur portera ainsi des vêtements blancs, je n’effacerai jamais son nom du livre de vie, je le reconnaîtrai comme mien en présence de mon Père et de ses anges.
Sardes était une église qui à l’origine d’une ville très ancienne, fondée vers 1200 av. J.-C., capitale du royaume de Lydie. Elle était réputée pour ses richesses, notamment sous le règne du roi Crésus. Située sur une colline escarpée, elle semblait imprenable… mais fut prise par surprise à deux reprises, par Cyrus en 549 av. J.-C. et Antiochus en 218 av. J.-C., à cause d’un manque de vigilance.
Probablement des citoyens tellement riches et tellement sur d’eux-mêmes qu’ils ne faisaient pas gare aux ennemis. De ce fait elle fut prise par surprise à deux reprises. Contrairement aux autres Églises mentionnées dans l’Apocalypse, Sardes ne reçoit aucun éloge. Elle est décrite comme spirituellement morte, bien qu’elle jouisse d’une réputation de vitalité. Elle n’était pas confrontée à des persécutions, à des hérésies internes ou à des conflits religieux comme les autres Églises. Le problème principal : la complaisance. Les croyants semblaient avoir accepté l’Évangile sans chercher à approfondir leur foi ou leur relation avec Dieu.
À l’instar des Berséens qui examinaient les écritures journalièrement.
Actes 17 :11 Ils y trouvèrent des gens qui étaient bien mieux disposés que les Juifs de Thessalonique et qui accueillirent la Parole de Dieu avec beaucoup d’empressement ; ceux-ci examinaient chaque jour les Écritures pour voir si ce qu’on leur disait était juste.
Aujourd’hui connaissons-nous une église très riche, mais plutôt morte qui n’arrive même plus renouveler son clergé.
Elle paraît riche et prend beaucoup de place dans les nouvelles, mais au fond elle est morte et même les membres de cette église la voient morte et l’avoue. Il est même recommandé dans cette église de laisser le devoir de lire la parole pour le croyant. Si vous ne voyez aucune église qui ressemble à cela, regarder bien les nouvelles.
Elle passe pour vivante et à même une facette politique et dicte les valeurs de notre société moderne. Conseil l’ONU et appelle la terre à cesser les guerres, l’avortement et de tendre vers le mélange des différentes foi et de s’unir tous (toutes les religions) pour la paix dans le monde.
Je trouve quand même étrange que le seigneur leur demande de laver leurs vêtements souillés. Et à ceux qui non pas sali leur vêtement, il leur donner des vêtements blancs. Symbole de la pureté.
Quand je regarde cette branche de la religion dite chrétienne, je vois des hommes habillés en vêtements tellement coloré et majestueux, je me demande si ce sont vraiment des vêtements propres à l’intérieur.
· Philadelphie
À l’Église de Philadelphie : Je connais ta conduite. Voici : j’ai ouvert devant toi une porte que nul ne peut fermer. Je le sais : tu n’as que peu de puissance, tu as obéi à ma Parole et tu ne m’as pas renié.
9Eh bien, je te donne des membres de la synagogue de Satan. Ils se disent juifs, mais ne le sont pas : ils mentent. Je les ferai venir se prosterner à tes pieds et reconnaître que moi, je t’ai aimé.
1- Pas d’avertissements, seulement des promesses.
Pourquoi offrir les membres de la synagogue de Satan? Curieux quand même. Ce n’est pas une attaque contre le judaïsme en tant que foi, mais plutôt une dénonciation de ceux qui prétendent appartenir au peuple de Dieu tout en persécutant les vrais croyants.
L’épitre aux Hébreux parle de ce thème, ceux qui se disent croyants, mais retournent à la pratique du judaïsme.
Hébreux 3 :1-10 c’est pourquoi, frères et sœurs, vous qui faites partie du peuple saint et qu’il a appelés à avoir part aux biens célestes, fixez vos pensées sur Jésus, l’apôtre et grand-prêtre de la foi que nous reconnaissons comme vraie. 2Il est fidèle à celui qui l’a établi dans ces fonctions, comme autrefois Moïse l’a été dans toute la maison de Dieu. 3 En effet, Jésus a été jugé digne d’une gloire bien plus grande que celle de Moïse, tout comme l’architecte qui a construit une maison, reçoit plus d’honneur que la maison elle-même. Il n’y a pas de maison sans constructeur et celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu.
Plusieurs persécutaient les croyants à cette époque. Jean utilise une expression très forte pour désigner un groupe qui s’oppose à l’Église fidèle. Le mot « synagogue » évoque un lieu de culte juif, mais ici, il est détourné pour montrer une fausse assemblée, une communauté qui semble religieuse, mais qui agit contre Dieu. Le terme « Satan » souligne que leurs actions sont inspirées par l’opposition à Dieu, même si elles sont enveloppées de religiosité. Qui sont ces « faux Juifs » ? Il s’agit probablement de Juifs ethniques ou religieux qui rejetaient les chrétiens, surtout ceux qui croyaient que Jésus était le Messie. Dans certaines villes comme Smyrne et Philadelphie, des tensions existaient entre les communautés juives et chrétiennes. Les chrétiens étaient parfois dénoncés aux autorités romaines, ce qui menait à des persécutions. Jean affirme que ces personnes ne sont pas de vrais Juifs au sens spirituel, car ils ne reconnaissent pas l’œuvre de Dieu en Christ.
Jésus promet que ces opposants reconnaîtront un jour que Dieu aime son Église fidèle. L’image de se prosterner aux pieds évoque une reconnaissance publique de la vérité et de la faveur divine.
Jean dénonce une fausse religiosité qui s’oppose à la foi authentique. Ce verset est un appel à ne pas se laisser tromper par les apparences religieuses, mais à chercher une relation sincère avec Dieu. Je crois que l’église de Philadelphie se retrouve aujourd’hui parmi ceux qui professent Jésus-Christ, mais qui sont accusés d’être des fanatiques de la bible et de la loi (la parole de Dieu). Tous ceux qui tournent en ridicule ceux qui croient en la parole de Dieu sont voués à se prosterner devant l’église un jour et confesser que nous avions raison de croient en Jésus. Autre fait à noter. L’Église de Philadelphie est la seule qui sera épargnée de la tribulation qui va venir sur le monde. N’est-ce pas une autre preuve de l’enlèvement.
Apo.3 :10 Tu as gardé le commandement de persévérer que je t’ai donné. C’est pourquoi, à mon tour, je te garderai à l’heure de l’épreuve qui va venir sur le monde entier pour éprouver tous les habitants de la terre.
Apo.3 :10 Tu as gardé le commandement de persévérer que je t’ai donné.
C’est pourquoi, à mon tour, je te garderai à l’heure de l’épreuve qui va venir sur le monde entier pour éprouver tous les habitants de la terre.
· Laodicea
1- À l’Église de Laodicée : Je connais ta conduite et je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Ah ! si seulement tu étais froid ou bouillant ! Mais puisque tu es tiède, puisque tu n’es ni froid, ni bouillant, je vais te vomir de ma bouche. 17 Tu dis : je suis riche ! J’ai amassé des trésors ! Je n’ai besoin de rien ! Et tu ne te rends pas compte que tu es misérable et pitoyable, que tu es pauvre, aveugle et nu !
2- Avertissements: C’est pourquoi je te donne un conseil : achète chez moi de l’or purifié au feu pour devenir réellement riche, des vêtements blancs pour te couvrir afin qu’on ne voie pas ta honteuse nudité, et un collyre pour soigner tes yeux afin que tu puisses voir clair.
3- Pas de conséquences, seulement, un fait : Je reprends ceux que j’aime.
La seule conséquence est tout au début du texte : je te vomirai de ma bouche.
Les directives à l’église sont frappantes. « Achète chez moi de l’or purifié au feu » L’or représente la véritable richesse spirituelle, celle qui vient de Dieu.
Laodicée était une ville riche, célèbre pour ses banques. Mais Jésus souligne que leur richesse matérielle ne vaut rien sans la foi éprouvée.
L’or purifié par le feu évoque une foi authentique, testée par les épreuves, et digne du Royaume. « Des vêtements blancs pour te couvrir » les vêtements blancs symbolisent la pureté, la justice, et la rédemption. Laodicée produisait des textiles de luxe, notamment en laine noire. Mais Jésus leur dit qu’ils sont spirituellement nus. Il leur faut des vêtements célestes pour cacher leur honte, c’est-à-dire leur état de péché et leur manque de vraie relation avec Dieu.
« Un collyre pour soigner tes yeux » Laodicée était aussi réputé pour son école de médecine et son baume ophtalmique.
Pourtant, Jésus leur dit qu’ils sont aveugles spirituellement.
Le collyre représente la révélation divine, la capacité à voir clairement les choses de Dieu, à discerner le vrai du faux. Jésus utilise des images tirées de la culture locale pour parler à leur cœur : ils croient être riches, mais ils sont pauvres.
Ils croient être bien vêtus, mais ils sont nus. Ils croient voir clair, mais ils sont aveugles.
Il ne les rejette pas — au contraire, il les aime et les conseille pour qu’ils retrouvent la vraie vie spirituelle. Il est surprenant aujourd’hui le nombre d’églises qui font par des œuvres de bienfaisances du bien aux pauvres et essaie de protéger l’environnement. Ils sont plus axés sur les œuvres mortes que sur leur état spirituel.
La conclusion au sujet du jugement des Églises est plutôt évidente. Elles vont toutes passer par la tribulation.
Mentionnant ici que la condition spirituelle de l’église de Laodicée peut se rencontrer dans n’importe quelle église locale. C’est ta condition spirituelle qui est en jugement et non ta dénomination. À l’exception de l’église de Philadelphie et de Smyrne et des vrais croyants des autres églises qui n’ont pas souillé leurs vêtements, Jésus assure la victoire et la couronne.
La conclusion au sujet du jugement des Églises est plutôt évidente. Elles vont toutes passer par la tribulation. Mentionnant ici que la condition spirituelle de l’église de Laodicée peut se rencontrer dans n’importe quelle église locale. C’est ta condition spirituelle qui est en jugement et non ta dénomination.
À l’exception de l’église de Philadelphie et de Smyrne et des vrais croyants des autres églises qui n’ont pas souillé leurs vêtements, Jésus assure la victoire et la couronne.
Porter le nom d’église chrétienne, évangélique ou autre ne sera pas assez pour être enlevé, il faudra que ce soit de vrais croyants nés de nouveau et qui marchant par la foi.
4- Chapitre 4 Qui ont l’honneur d’adorer Dieu? Hommage à Dieu
Jean, représentant l’Église, est invité à voir ce qui se passera après que l’église a été jugée et récompensée. « Monte ici, et je te montrerai ce qui doit arriver après cela. » » C’est le même « monte ici » pour les deux témoins de la tribulation. Ils sont eux aussi enlevés vers Dieu. Jean doit monter mais représente facilement l’église de Christ, car tous les peuples de Dieu et toute sa création vont l’adorer. C’est un hommage à celui qui va juger toute la terre.
Maintenant Jean assiste à la gloire de Dieu et comment Dieu est souverain dans le ciel et gouverne toute chose. Tous les enfants de Dieu y sont réunis. « Autour du trône se trouvaient vingt-quatre trônes. Et sur ces trônes siégeaient vingt-quatre représentants du peuple de Dieu. Ils étaient vêtus de blanc, et portaient des couronnes d’or sur la tête. » Les 12 tribus, les 12 apôtres sont là pour glorifier le nom de Dieu.
Mais plus encore, « Au milieu du trône et tout autour se tenaient quatre êtres vivants entièrement couverts d’yeux, devant et derrière. »
Les 4 êtres vivants me semblent symboliser toutes les créations de Dieu : anges, archanges, toutes les créatures de Dieu digne de lui rendre gloire.
Le but ici est que toute sa création témoigne de la grandeur de Dieu. (Note; Nous y reviendrons à la place des cantiques dans le live de l’apocalypse)
Saint, saint, saint
est le Seigneur Dieu ,
le Tout-Puissant,
celui qui était,
qui est et qui vient.
Tu es digne,
notre Seigneur
et notre Dieu,
qu’on te donne gloire,
honneur et puissance,
car tu as créé
tout ce qui existe,
l’univers entier
doit son existence
et sa création
à ta volonté.
Amen!
5- Chapitre 5 Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en rompre les sceaux du jugement de Dieu?
Jean se prépare à voir ce qui va se passer dans le futur. Jean doit comprendre qui est digne de juger tout l’univers, homme, ange et démon. Il doit se préparer à comprendre ce qui est arrivé dans le passé et ce qui arrive maintenant et ce qui se passera dans l’avenir. Pour ce faire Dieu montrera à Jean des scènes qui sont si diversifiées qu’il sera par instant abasourdi. Il ne saura pas toujours qui adorer et qui révérer avant qu’il comprenne le tout. Il ne va pas assister seulement à la tribulation, mais à l’histoire de l’humanité et la fin de toutes choses. Il faut comprendre que Jean devra faire référence à tout ce qu’il connait de la parole de Dieu de la Genèse aux épitres pour bien présenter la fin des choses. Il va commencer par comprendre qui lui donne cette révélation et l’autorité que détient cette personne (le Seigneur.).
Jean va commencer par assister qui est digne de juger les vivants et les morts et décider de leur éternité.
Il commence par assister au prélude de la grande tribulation. Qui pourra ouvrir le livre des sceaux des jugements de Dieu? Jean est réconforté par l’un des représentants du peuple de Dieu, qui lui dit qu’il y avait quelqu’un qui était digne d’ouvrir le livre. Qui est-ce?
Bien entendu, Jean le savait, mais là, il comprenait pourquoi il en était digne. Les anges étaient eux aussi à ses pieds. Le seul ayant le pouvoir et le droit de jugement sur toute la création, c’est le Seigneur Jésus. Voici celui qui a le droit de juger les vivants, les morts et Satan.
Jean 5 :22 « De plus, ce n’est pas le Père qui prononce le jugement sur les hommes ; il a remis tout jugement au Fils, »
1- Le lion de la tribu de Juda,
2- Le rejeton de la racine de David.
3- L’agneau s’avança pour recevoir le livre de la main droite de celui qui siégeait sur le trône.
Enfin, les représentants du peuple de Dieu, les 4 êtres vivants avec les prières des saints chantèrent un cantique à l’agneau :
Tu es seul digne
de recevoir le livre,
et d’en briser les sceaux,
car tu as été égorgé
et tu as racheté pour Dieu,
grâce à ton sacrifice,
des hommes de toute tribu,
de toute langue, de tout peuple,
de toutes les nations.
10 Tu as fait d’eux
un peuple de rois et de prêtres
pour notre Dieu,
et ils régneront sur la terre.
Puis je vis, et j’entendis la voix d’anges rassemblés en grand nombre autour du trône, des êtres vivants et des représentants du peuple de Dieu. Ils étaient des milliers de milliers et des millions de millions. Ils disaient d’une voix forte :
Il est digne,
l’Agneau qui fut égorgé,
de recevoir la puissance,
la richesse, ╵la sagesse ╵et la force,
l’honneur et la gloire et la louange.
6- Chapitre 6 Comment Dieu va-t-il juger le monde? (Martyrs des églises qui ne se sont pas repentis pendant la période de la grâce, les six premier sceaux)
Pour les 4 premiers sceaux, les 4 cavaliers de l’Apocalypse font leur entrée triomphante pour punir le monde entier.
1- Le premier cheval avec son arc est une arme de guerre à distance, souvent associée à la conquête rapide. Dans une lecture sombre, ce cavalier inaugure les jugements divins. Probablement pas une guerre de corps à corps. J’ose proposer une guerre à distance comme l’arc. La troisième guerre mondiale nucléaire. Ce cavalier pourrait représenter un conquérant terrestre, un empire ou une force politique qui s’impose sans nécessairement utiliser l’épée.
L’absence de flèches est un fait intriguant : le texte mentionne un arc, mais pas de flèches. L’arc serait le premier signe d’un conflit mondial ou d’un bouleversement majeur.
2- Le deuxième cheval révèle bien ce qui va se passer. C’est la guerre générale, du corps à corps et des morts à profusion.
Un autre cheval sortit : il était rouge feu. Son cavalier reçut le pouvoir de bannir la paix de la terre pour que les hommes s’entretuent, et une grande épée lui fut donnée.
3- Le troisième cheval représente l’effondrement économique. Dans le monde romain, un denier était le salaire moyen d’un ouvrier pour une journée de travail. Cela signifie que le prix du blé et de l’orge est extrêmement élevé — une personne doit travailler toute une journée pour acheter juste de quoi se nourrir. Le prix de la nourriture sera exorbitant. Et on voit déjà cela se dessiner dès aujourd’hui. Ce sera la famine économique, pas totale.
Ce n’est pas une famine absolue (il y a encore du blé et de l’orge), mais une crise sévère : les denrées de base deviennent inaccessibles.
L’orge, nourriture plus rustique et moins prisée, est trois fois moins chère que le blé — mais toujours hors de prix.
L’Huile et le vin qui sont protégés pourraient être une symbolique spirituelle. Si l’huile est souvent liée au Saint-Esprit et le vin est souvent lié au sang du Christ et qu’ils sont tous deux préservés (la foi et la grâce) ne sont pas touchés. Serait-ce une façon de nous dire que ceux qui se tourneront vers le Christ durant ce temps seront préservés? Il y aura surement d’autres personnes des églises qui diront « Seigneur n’avons-nous pas prophétiser en ton nom » qui se tourneront vers Jésus dans ses moments périlleux. Il ne faut pas oublier que seule l’église de Philadelphie et de Smyrne sont exemptées de ce carnage. Plusieurs églises dont je suis convaincu se tourneront vers Dieu, se rappelant des paroles des nés de nouveaux qu’ils blasphémaient avant leur départ.
4- Le quatrième cheval amène avec lui le résultat des 3 premiers chevaux. Cheval pâle (chloro en grec) le mot grec chloros signifie verdâtre, livide — couleur de la décomposition, de la maladie.
Ce n’est pas juste la mort physique, c’est la mort dans sa forme la plus terrifiante et dégradante. La Mort et le séjour des morts (Hadès).
Ensemble, ils forment une dualité infernale : la fin du corps et la captivité de l’âme. Et le pouvoir de mort sur le quart de la terre.
Ce n’est pas une destruction totale, mais massive et ciblée. Cela évoque des jugements limités, mais sévères, peut-être progressifs. Voilà comment ils s’emparent des hommes. Par les quatre fléaux. L’épée : guerre, violence humaine. La famine : effondrement des ressources. Les épidémies (mortalité) : maladies, pestes. Les bêtes féroces : chaos naturel, perte de contrôle sur la création. Souvent les films apocalyptiques dépeignent bien ces fléaux. Ces quatre fléaux sont aussi mentionnés dans Ézéchiel 14:21, ce qui montre une continuité prophétique. « La Mort » et il était suivi du séjour des morts. Il leur fut donné le pouvoir sur le quart de la terre de faire périr les hommes par l’épée, la famine, les épidémies et les bêtes féroces.
5- Le cinquième sceau nous révèle la dureté du moment. C’est un point crucial pour les églises qui sont restées en arrière. Vont-ils se repentir? Je trouve quand même étonnant que toutes les dominations continuent de croient et professer que se sont-elles la vraie église de Dieu.
Même si elles ont toutes la bible dans leur possession, lisent leur description dans la parole, elles se croient toutes de l’église de Philadelphie. Il y en a qui ne croit même pas que ces jugements les toucheront ou même qu’il n’y aura pas de tribulation sur le monde. Mais dans cette heure critique, elles vont se demander pourquoi elles ne sont pas parties avec l’Église fidèle. Je trouve vraiment dommage que plusieurs de ces églises ne se réveillent pas assez vite et doivent laver leurs robes dans le sang de l’agneau. C’est là au cinquième sceau, que les martyrs demandent à Dieu la vengeance pour leur sang. Mais, leur vengeance ne se fera pas si vite. Car le seigneur répond aux premiers martyrs qu’il y en aura d’autres qui se tourneront vers Dieu avant la fin de la tribulation.
6- Le sixième sceau. Le jugement sur les hommes prend un autre niveau, tout monte d’une coche. C’est toute la terre et les phénomènes cataclysmiques qui prennent place sur la terre. À un point que les hommes veulent se cacher sous les rochers, les montagnes. Surement dans des bunkers préparés pour ce jour. Un peu comme les films nous présentent leur versions de l’Apocalypse.
12 Puis je vis l’Agneau ouvrir le sixième sceau et il y eut un violent tremblement de terre. Le soleil devint noir comme une toile de sac, la lune tout entière devint rouge comme du sang. 13 Les étoiles du ciel s’abattirent sur la terre, comme font les fruits verts d’un figuier secoué par un gros coup de vent. 14 Le ciel se retira comme un parchemin qu’on enroule, et toutes les montagnes et toutes les îles furent enlevées de leur place.
15 Les rois de la terre et les hauts dignitaires, les chefs militaires, les riches et les puissants, tous les esclaves et tous les hommes libres allèrent se cacher au fond des cavernes et parmi les rochers des montagnes. 16 Ils criaient aux montagnes et aux rochers : tombez sur nous et cachez-nous loin du regard de celui qui siège sur le trône, loin de la colère de l’Agneau. OUF!
7- Chapitre 7 Qui sont les Les 144000 marqués par Dieu. (Dieu se prépare pour laune grande récolte des martyrs)
1- Quatre anges auxquels Dieu avait donné le pouvoir de ravager la terre et la mer. 3Il leur dit : ne faites pas de mal à la terre, à la mer, ni aux arbres, tant que nous n’avons pas marqué du sceau le front des serviteurs Dieu marque du sceau ses 144000 évangélistes.
2- C’est la récolte des martyrs de la tribulation. 9n Après cela, je vis une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer. C’étaient des gens de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, de toute langue. Ils se tenaient debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de tuniques blanches et ils avaient à la main des branches de palmiers.
10Ils proclamaient d’une voix forte : le salut appartient à notre Dieu qui siège sur le trône, et à l’Agneau. Ce sont ceux qui viennent de la grande détresse. Ils ont lavé et blanchi leurs tuniques dans le sang de l’Agneau.
Je crois que cela fait allusion au salut que reçoivent ceux qui se font tuer pendant cette période. Ils acceptent Christ et par là sont lavé dans le sang de l’agneau et reçoivent leurs vêtements blancs. Qui sait, les églises qui vont laver leur robes dans le sang de l'agneau.
8- Chapitre 8 Au 7ième sceau que se passe-t-il? (Le 7e sceau se transforme en 7 trompettes, 4 premières trompettes et un silence d’une demi-heure)
Le dernier sceau se transforme en 7 trompettes. Dernièrement pendant mon culte personnel, ma femme est rentrée dans ma pièce pour m’annoncer une nouvelle. D’habitude elle ne me dérange pas quand je lis ma bible et j’étudie la parole de Dieu. Cela était comprenable, elle venait m’annoncer qu’une amie assez jeune dans l’âge venait de mourir d’un arrêt cardiaque dans les bras de son mari. La stupéfaction fit que je me suis mis la main sur la bouche et retenu mon souffle. J’étais sidéré par cette nouvelle. Ma femme m’avoua qu’elle avait eu la même réaction que moi. Dans Apocalypse 8 :1, les jugements qui allaient se produire étaient une stupéfaction pour tout l’univers. Le silence pourrait représenter un moment de solennité et d'attente avant que les jugements de Dieu ne s’abattent sur la terre. Tout le jugement de Dieu monte d’un cran après les 6 premiers sceaux.
C’est comme si tout le ciel retenait son souffle.
Tout de suite après ce silence, c’est une préparation à la prière. Juste après ce verset, les anges reçoivent des trompettes et un autre ange offre de l'encens avec les prières des saints. Le silence pourrait donc être un moment sacré comme quand nous faisons silence pour une minute en mémoire d’une personne importante ou un désastre funeste qui vient d’arriver.
Le moindre de ce que l’on peut dire, c’est un interlude sacré avant les jugements sévères. Une stupéfaction pour l’univers entier. C’est probablement aussi une pause divine pour la prière et la réflexion.
L’ange prit l’encensoir, le remplit de braises ardentes prises sur l’autel et le lança sur la terre. Il y eut alors des coups de tonnerre, des voix, des éclairs et un tremblement de terre. Voilà que les jugements recommencent en grande.
1- La première trompette : aussitôt de la grêle mêlée de feu et de sang s’abattit sur la terre. Le tiers de la terre fut brûlé, le tiers des arbres fut brûlé et toute plante verte fut brûlée.
2- Le deuxième ange sonna de la trompette : une énorme masse incandescente ressemblant à une montagne embrasée fut précipitée dans la mer. Le tiers de la mer devint comme du sang. 9Le tiers des créatures vivantes dans la mer périrent et le tiers des bateaux furent détruits.
3- Le troisième ange sonna de la trompette : un grand astre enflammé (météorite), une sorte de globe de feu, tomba du ciel sur le tiers des fleuves et sur les sources d’eau. 11 Cet astre se nomme « Absinthe ». Le tiers des eaux se transforma en un liquide amer comme l’absinthe et beaucoup d’hommes moururent pour avoir bu ces eaux parce qu’elles étaient devenues amères. Le globe de feu évoque une comète ou une météorite tombant sur la Terre, provoquant une pollution massive des eaux douces. Certains y voient une prophétie d’un désastre écologique ou même une guerre nucléaire, où les eaux deviennent impropres à la consommation.
C’est une transformation toxique. L’eau devient amère comme l’absinthe, une plante connue pour son goût très amer et ses effets toxiques à forte dose. Cela symbolise la contamination spirituelle ou morale, rendant ce qui était source de vie — l’eau — en cause de mort. C’est certes un avertissement céleste le fait que l’astre tombe du ciel peut être vu comme un jugement divin, une intervention surnaturelle pour réveiller l’humanité. C’est certes un avertissement céleste le fait que l’astre tombe du ciel peut- être vu comme un jugement divin, une intervention surnaturelle pour réveiller l’humanité. Le nom « Absinthe » (ou « Amertume » dans certaines versions) renforce l’idée d’un châtiment amer, une conséquence douloureuse de la corruption ou du péché.
4- Le quatrième ange sonna de la trompette : le tiers du soleil, le tiers de la lune et le tiers des étoiles furent frappés, de sorte que le tiers de leur lumière s’éteignit, et la clarté du jour, comme celle de la nuit, diminua d’un tiers.
L’évidence de ce châtiment est claire, les astres perdent leur clarté est surement un mécontentement de la part de Dieu comme les trois heures de ténèbres lors de la crucifixion.
C’est un dérèglement cosmique. Le fait que le tiers des astres soit obscurci évoque une perturbation de l’ordre naturel. Cela pourrait symboliser une crise écologique, une catastrophe atmosphérique, ou même une guerre aux effets planétaires. La lumière spirituelle aussi diminue sur la terre. Les hommes s’endurcissent et ne se tournent plus vers Dieu, mais poursuivre dans leur méchanceté. Dans la Bible, la lumière est souvent associée à la vérité, la révélation, et la présence divine. Réduire la lumière d’un tiers pourrait signifier une période de confusion spirituelle, où la vérité est voilée et les repères sont brouillés. C’est un autre avertissement sur divan. Ce jugement n’est pas total : seulement un tiers est frappé.
Cela suggère une mesure, une limite, comme si Dieu donnait encore une chance à l’humanité de se repentir. C’est une progression dans les jugements : les trompettes montent en intensité, mais la grâce est encore présente. Ce thème de l’obscurcissement céleste apparaît ailleurs.
Matthieu 24:29 : « Le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel. »
Ces passages renforcent l’idée que l’obscurité céleste est un signe de jugement et de transition vers une nouvelle ère.
5- Avant la cinquième trompette, un ange annonce que les jugements vont monter d’un cran. Un cran tel que ce seront des malheurs à éviter. Trois fois elle est répétée ce malheur pour montrer la sévérité.
10- Chapitre 9 Que se passe-t-il à la cinquième et sixième trompette. ? (Les malheurs commencent.)
1-La cinquième trompette est premier malheur. Et je vis un astre qui était tombé du ciel sur la terre. La clé du puits de l’abîme lui fut donnée. 2Il ouvrit le puits de l’abîme, et une fumée épaisse s’en éleva, comme celle d’une grande fournaise. Le soleil et l’air furent obscurcis par la fumée qui s’échappait du puits. 3 De cette fumée sortirent des sauterelles qui se répandirent sur la terre. Il leur fut donné un pouvoir semblable à celui des scorpions. 4Elles reçurent l’ordre de ne pas faire de mal à l’herbe de la terre, ni à aucune plante verte, ni à aucun arbre, mais de s’attaquer seulement aux hommes qui ne portent pas le sceau de Dieu sur le front. 5 Il leur fut donné non pas de les tuer, mais de les torturer pendant cinq mois.
C’est l’ouverture du puits de l’abîme. L’étoile tombée du ciel reçoit la clé du puits de l’abîme — souvent interprétée comme Satan ou un ange déchu.
Le puits libère une fumée noire, symbole de confusion spirituelle, obscurcissement de la vérité, ou invasion démoniaque.
On commence par des sauterelles étranges. Ressemblent à des créatures étranges. On pourrait se demander si ces créatures ne sont pas confectionnées comme des armes de guerre. Ces créatures ne sont pas des insectes ordinaires. Leur description est presque mythologique ou futuriste. Leur mission sera seulement de tourmenter. Elles ne tuent pas, mais torturent pendant cinq mois ceux qui n’ont pas le sceau de Dieu sur le front. Les gens chercheront la mort, mais elle les fuira — une image poignante de désespoir spirituel. Le nom de leur roi est Abaddon ou Apollyon. Le nom Abaddon (hébreu) signifie Destruction. Le nom Apollyon (grec) signifie Le Destructeur. Il est décrit comme l’ange de l’abîme, chef de ces forces infernales. Je suggère que ces créatures sortent droit de l’enfer et sont là pour détruire ceux qui ont pris la marque de Satan.
Ce malheur sera si grand que les hommes souhaiteront leur mort, mais il ne la trouvera pas. Leur apparence sera terrifiante et inspirera la peur.
2 -La sixième trompette, le deuxième malheur arrive. Quatre anges liés, plutôt 4 démons sont libérés. Probablement des archanges. Ils ne sont pas des anges ordinaires : ils sont enchaînés, ce qui suggère qu’ils sont retenus pour une mission destructrice. Leur libération est précisément chronométrée : l’heure, le jour, le mois et l’année — une précision qui souligne la souveraineté de Dieu sur le temps et les événements. Une précision qui souligne aussi la partie de la tribulation. Sommes-nous au milieu ou vers le milieu de la tribulation. La mention du fleuve Euphrate souvent associée à des invasions ennemies. Ce sera l’extermination du tiers de l’humanité. Ce chiffre revient souvent dans l’Apocalypse : un tiers des astres, des eaux, des créatures… Cela évoque un jugement partiel, mais terriblement sévère. Certains y voient une manifestation du mal libéré dans ses formes les plus extrêmes.
Ce passage nous confronte à une vérité difficile : Dieu permet le jugement, mais toujours dans une mesure contrôlée. Les anges ne sont libérés que quand le moment est venu, et leur action est limitée. Cela montre que même dans le chaos, Dieu reste souverain.
La voix qui sort de l’autel d’or — symbole du sacrifice de Christ — rappelle que la justice divine est liée à la rédemption. Ce n’est pas une vengeance aveugle, mais une révélation du sérieux du péché et de l’urgence du salut. Le deuxième malheur est maintenant passé. Le plus curieux, c’est que le reste des hommes qui avaient survécu à ces fléaux ne renoncèrent pas aux œuvres de leurs mains ; ils ne cessèrent pas d’adorer les démons ainsi que les idoles d’or, d’argent, de bronze, de pierre et de bois, bien doit-on penser que les martyrs de la tribulation sont presque terminés.
11- Chapitre 10 Pourquoi est-ce que Jean doit manger le petit livre? Flashback 1- 2e avertissement à l’église.
C’est certainement un ange céleste très élevé. C’est un ange puissant, mais distinct du Christ. Le texte dit « un autre ange », ce qui pourrait indiquer qu’il est semblable aux précédents, mais plus glorieux. Il tient un petit livre ouvert, et ne reçoit pas l’adoration — ce qui pourrait indiquer qu’il est un messager, non divin. Il jure par Dieu, ce qui pourrait signifier qu’il n’est pas Dieu lui-même, mais agit en son nom. Le petit livre ouvert est souvent vu comme une révélation partielle, ou un message prophétique que Jean doit manger — doux à la bouche, mais amer dans les entrailles. Je veux croire que ce message est pour l’église, celle du moins qui n’a pas été transportée par l’enlèvement.
Les sept tonnerres parlent, mais Jean reçoit l’ordre de ne pas écrire ce qu’ils disent — un mystère gardé secret, ce qui montre que tout n’est pas révélé.
C’est un ange céleste d’une puissance exceptionnelle, porteur d’un message crucial.
Il marque une transition dans l’Apocalypse : un moment de révélation intense, mais aussi de mystère scellé. L’Église non enlevée devra recevoir un message très dur. Il jure au nom du Dieu créateur que la 7e trompette et le dernier malheur ne tarderont pas. Nous sommes fort probablement vers la fin de la tribulation.
« Il n’y aura plus de délai » ? C’est une phrase qui annonce quelque chose de grand…
Avant de parler du petit livre, référons-nous au petit livre d’Ézéchiel. Il symbolise la parole de Dieu que le prophète reçoit. Ce livre contient des messages de jugement, de lamentations et de malheur (Ézéchiel 2:10), destinés au peuple d’Israël.
En le mangeant, Ézéchiel intègre pleinement cette parole : elle devient partie de lui, non seulement intellectuellement, mais aussi spirituellement et émotionnellement. La douceur représente la beauté et la vérité de la parole divine.
Pour l’apôtre, recevoir un message de Dieu est un privilège sacré, une expérience exaltante.
Cela évoque aussi la joie initiale de la révélation, comme lorsqu’on découvre une vérité profonde ou un appel spirituel. Une fois assimilée, la parole devient douloureuse à porter : elle annonce des jugements sévères, des souffrances et des conséquences tragiques. Cette amertume sera un jugement sévère pour les églises qui ne se sont pas repentis. L’amertume reflète le poids émotionnel de la mission prophétique : Ézéchiel doit annoncer des vérités difficiles à un peuple rebelle.
Cela montre que la vérité divine, bien qu’essentielle, n’est pas toujours facile à accepter ni à transmettre. Ce même motif est repris dans l’Apocalypse (chapitre 10), où Jean vit une expérience similaire. Cela souligne que la mission prophétique est souvent douce à recevoir, mais lourde à accomplir. Donc Jean reçoit le livre comme représentant de l’Église. Il a un message dur à apporter aux Églises et aux habitants de la terre qui refusent de vernirent à Dieu.
Alors on me dit : tu dois encore prophétiser concernant beaucoup de peuples, de nations, de langues et de rois.
Ce verset est comme un renouvellement d’appel : malgré les visions terribles, Jean doit continuer à annoncer ce qu’il voit.
Le message ne concerne pas seulement Israël ou l’Église primitive, mais toutes les nations, peuples, langues et rois. Cela souligne que l’Apocalypse est un message mondial, destiné à toute l’humanité, sans distinction. Il y a ici un avertissement aux puissants. Le fait que Jean doive prophétiser aussi concernant les rois montre que le pouvoir terrestre est sous le regard divin. Les rois, les gouvernements, les empires — tous sont concernés par le jugement et l’appel à la repentance. Il montre que Dieu parle à tous, des plus humbles aux plus puissant
12- Chapitre 11 Pourquoi en sommes-nous arriver là? (Flash-back 2- 2e et dernière chance pour ceux qui sont restés après la tribulation. Les deux témoins - la 7e trompette - avant dernier malheur)
Avant de continuer son récit font, Jean a un Flash-back sur le temple. (Verset 1–2) Jean reçoit un roseau pour mesurer le temple de Dieu, l’autel et ceux qui y adorent. Il ne doit pas mesurer le parvis extérieur, car il sera livré aux nations pendant 42 mois. Le parvis laissé aux nations = période de persécution ou de domination païenne. Les 42 mois (ou 1 260 jours) reviennent souvent dans l’Apocalypse — équivalent à 3 ans et demi, symbole d’un temps limité de souffrance. Comme dans les films au cinéma, on voit ce qui se passe pendant toutes ces calamités. Un rideau s’ouvre pour voir le plan vu de Dieu. Son opinion sur le déroulement des événements. Dieu envoie deux témoins qui prophétisent pendant 1 260 jours, vêtus de sacs. Ils sont décrits comme deux oliviers et deux chandeliers devant le Seigneur.
Ils ont des pouvoirs surnaturels : fermer le ciel, changer l’eau en sang, frapper la terre de plaies.
En ce qui concerne les deux témoins de l’Apocalypse, les deux témoins pourraient être Élie et Énoch. Élie à été enlevé au ciel dans un char de feu sans passer par la mort (2 Rois 2:11). Il est aussi prophète, ce qui correspond au rôle des témoins dans Apocalypse 11. Pour Énoch, lui il "marchait avec Dieu" et fut enlevé sans mourir (Genèse 5:24 ; Hébreux 11:5). Il est souvent vu comme un modèle de justice. Mais encore plus il est un témoin de la période pré-diluvienne.
Ces deux figures ont en commun de ne pas avoir connu la mort physique, ce qui alimente l’idée qu’ils reviendraient pour l’accomplir, conformément à Hébreux 9:27 : "Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement."
Cela implique que même Élie et Énoch doivent connaître la mort, ce qui pourrait se produire lors de leur mission comme témoins. Le parallèle avec l’enlèvement de l’Église me plait aussi.
Leur retour, leur témoignage, leur mort publique, puis leur résurrection et ascension (« Montez ici ») sont une image saisissante de l’enlèvement et de la glorification des croyants. Pourquoi cette interprétation est cohérente?
De plus nous avons d’autres argumentations en faveur d’Énoch et Élie. Dans Zacharie 4:14, Les deux oliviers sont identifiés comme « les deux oints qui se tiennent devant le Seigneur de toute la terre » Les oliviers pourraient symboliser l’onction divine, la source de l’huile (le Saint-Esprit) et un témoin rempli de l’Esprit de Dieu. Les chandeliers peuvent représenter la lumière spirituelle, souvent associée aux Églises ou aux témoins de Dieu Apocalypse 1:20. Dans ce contexte, les deux témoins sont des serviteurs remplis de l’Esprit, porteurs de lumière dans un monde en ténèbres, envoyés pour accomplir une mission prophétique avant le retour du Christ. Je reviens à mon argumentation, que ces deux témoins, peuvent être symboliser par deux hommes remplis de l’esprit de Dieu qui, par leur lumière ont été ravi auprès de Dieu nous donnant un exemple de l’enlèvement et de la puissance divine. Je pense que les seuls hommes démontrant ces aptitudes et ces qualifications ne sont autre qu’Énoch et Élie. Dans ce contexte, les deux témoins sont des serviteurs remplis de l’Esprit, porteurs de lumière dans un monde en ténèbres, envoyés pour accomplir une mission prophétique avant le retour du Christ.
Elle respecte la logique scripturaire sans forcer les symboles.
Elle relie l’Ancien Testament et l’Apocalypse avec une élégance théologique.
Elle donne un sens profond à leur rôle : témoigner, souffrir, mourir, ressusciter — comme le Christ et comme l’Église. Ils sont de bons candidats pour cette tâche. Les deux seuls hommes qui n’ont jamais connu la mort physique. Je pense qu’il faut expliquer la bible que par la bible.
Les deux témoins prophétisent pendant 1 260 jours, font descendre le feu du ciel, et ont pouvoir sur les fléaux — des attributs qui rappellent fortement Élie (1 Rois 18) et Énoch (selon les traditions juives et apocryphes). Ils sont tués par la bête, puis ressuscitent et sont enlevés au ciel — ce qui pourrait accomplir leur "mort différée".
Élie représente les prophètes, Énoch incarne la piété antédiluvienne — ensemble, ils couvrent toute l’histoire humaine avant et après le déluge.
Leur retour serait un signe eschatologique fort, marquant l’union entre l’Ancien Testament et l’accomplissement.
Maintenant la Septième Trompette (verset, 15–19) elle est annoncée. Les représentants du peuple de Dieu, les 24 anciens, adorent Dieu. Refais place à l’action déjà commencée : le jugement de Dieu.
Il est question de jugement, de récompense pour les saints, et de destruction des corrupteurs de la terre. Le temple céleste s’ouvre, révélant l’arche de l’alliance. Des phénomènes cosmiques suivent : éclairs, voix, tonnerres, tremblement de terre, grêle. La mention des 1260 jours ou 42 mois souligne la limitation des jours de jugements. Le temps accordé à Satan pour faire la guerre aux saints. La 7e trompette de Dieu indique le triomphe final de Dieu. Ce chapitre est une rétrospective comme dans les films, soulignant ce qui se passe pendant ce temps de malheur.
Une charnière dans l’Apocalypse : il relie les visions de jugement à l’annonce du règne de Dieu. Il parle de témoignage courageux, de souffrance, mais surtout d’espérance et de victoire.
En ce qui concerne les Deux Témoins, ils prophétisent pendant 1 260 jours (≈ 3 ans et demi), vêtus de sacs — symbole de deuil, humilité et repentance. Toujours durant cette rétrospective qui dépeint ce qui se passe durant la tribulation et les jugements. Il n’y a pas que Satan qui travaille, Dieu aussi accomplit sa mission par ses prophètes.
Deux phénomènes arrivent en même temps. L’Église fidèle qui témoigne dans un monde hostile. Subis la persécution, mais ressuscite dans la gloire. Les deux témoins ont à deux un témoignage complet et équilibré. C’est l’Ancien et Nouveau Testament qui témoigne ensemble de la vérité divine. Ils sont rejetés par le monde, mais triomphent à la fin. Je crois que ce lien se voit dans le livre de Zacharie 4.
Le langage des oliviers et chandeliers vient directement de Zacharie 4. Dans ce passage, les deux oliviers représentent Zorobabel (chef politique) et Josué (grand prêtre). Cela renforce l’idée d’un témoignage spirituel et royal. Ils deviennent des martyrs et ressuscitent.
Ils sont tués par la bête qui monte de l’abîme (première apparition de cette bête). Leur mort est célébrée par les habitants de la terre — une inversion choquante des valeurs. Après 3 jours et demi, ils sont ressuscités et montent au ciel. Cela aussi symbolise la résurrection de Christ après trois jours pour démontrer la victoire sur Satan. Un grand tremblement de terre suit, tuant 7 000 personnes — un jugement divin parfait. On voit ici une autre image de la victoire de Christ, une glorification des saints et un autre exemple de l’enlèvement comme pour l’église. Un autre enlèvement.
Les deux témoins incarnent le témoignage courageux, la résistance spirituelle, et la victoire finale.
Ils sont une image puissante de ce que signifie rester fidèle à Dieu dans un monde qui rejette la vérité.
Leur histoire est une miniature du drame chrétien : mission, persécution, mort, résurrection, glorification.
12- Chapitre 12 Pourquoi regarder le passé pour comprendre le futur? (Flash-back3- Le plan de Dieu depuis le début des temps / aboutissant au jugement final – La femme enceinte)
La rétrospective nous montre l’origine de ce conflit actuel. La Femme vêtue du soleil (verset 1–2) elle est vêtue du soleil, avec la lune sous ses pieds et une couronne de douze étoiles. Elle est enceinte et crie dans les douleurs de l’enfantement. On y voit l’origine d’Israël : les 12 étoiles = les 12 tribus. La nation : mère du Christ, L’Église : porteuse du Christ et persécutée par le mal. La création de fidèles en attente de la rédemption. Cette rétrospective explique d’où tout ce combat à commencer. Bien entendu, l’origine et la poursuite du démon à détruire l’œuvre de Dieu font partie intégrante de ce début. Le Dragon rouge feu (verset 3–4) Il a sept têtes, dix cornes, et sept diadèmes. Sa queue balaie le tiers des étoiles du ciel. Il veut dévorer l’enfant dès sa naissance. On y voit dans ces passages, Satan, clairement identifié plus tard. Les étoiles = anges déchus précipités sur la terre pour accuser les frères.
Les tensions entre salut et destruction. L’Enfant mâle (verset 5) Il est destiné à “paître toutes les nations avec une verge de fer.” Il est enlevé vers Dieu et son trône. Ici on voit clairement Jésus-Christ : naissance, ascension, règne messianique.
Elle s’enfuit dans le désert, protégée par Dieu pendant 1 260 jours. Cela aussi nous ramène à la tribulation même où il est encore à la poursuite du peuple issue de cet enfant, là persécutant même dès la naissance l’église. Le dragon la poursuit, mais elle est secourue par la terre. Le dragon fait la guerre au reste de sa descendance — ceux qui gardent les commandements de Dieu. N'oublions surtout pas la rétrospective nous transportant dans l’origine du premier combat avec l’ennemi. La guerre dans le ciel (verset 7–9) Michel et ses anges combattent le dragon. Le dragon est jeté sur la terre, avec ses anges.
Le combat entre la femme et son enfant se voit clairement dans le protévangile. “Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité.” C’est là l’enfant qui écrase la tête du serpent est souvent vu comme une annonce du Messie.
Daniel 7 – Les bêtes et le pouvoir maléfique Daniel voient des bêtes avec têtes et cornes, comme le dragon. Ces visions symbolisent des empires oppressifs, tout comme le dragon représente le pouvoir satanique. Essaie 66:7–8 – La femme qui enfante “Avant d’éprouver les douleurs, elle a enfanté; avant que les souffrances lui viennent, elle a donné naissance à un fils. ” Ce texte évoque une naissance miraculeuse, comme celle de l’enfant dans Apocalypse 12. Il est souvent interprété comme une vision du salut d’Israël. Dans Luc 1–2 Marie, enceinte, menacée par Hérode (qui veut tuer l’enfant) rappelle la femme poursuivie par le dragon. L’ascension de Jésus correspond à l’enfant “enlevé vers Dieu et son trône”. Dans Exode 19:4 – Les ailes d’aigle “Je vous ai portés sur des ailes d’aigle et vous ai amenés vers moi.” Le symbole des ailes d’aigle dans Apocalypse 12 renvoie à la protection divine lors de l’Exode.
Le chapitre 12 est une vision cosmique du salut : il montre que derrière tous les événements terrestres se cache une lutte invisible, où Dieu protège son peuple, même quand le mal semble triompher.
C’est un message de résistance, de foi, et surtout d’espérance. L’apparition des sept têtes et dix cornes dépeignent les astuces et le plan dans tous les siècles de l’ennemi pour atteindre le pouvoir totalitaire, alliance de royaumes maléfiques. Les sept diadèmes suggèrent une certaine prétention à la royauté, Il veut usurper le pouvoir divin.
L’archange Michel joue un rôle dans le plan du salut. Il est une figure centrale dans la lutte cosmique décrite dans Apocalypse 12 : « Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon… » (Apo 12.7–9) C’est lui, le chef des armées célestes. Il mène le combat contre Lucifer et les anges déchus. Il incarne la justice divine et la fidélité absolue à Dieu.
Il est le protecteur du peuple de Dieu. Dans Daniel 12, il est le défenseur des fidèles en temps de détresse. Il agit comme intercesseur et guide dans les moments critiques. Il fera partie des agents du jugement de Dieu
13- Chapitre 13 D’où vient le mal, Satan et la bête? (Flash-back 4 -Origine du Mal / Historique des bêtes qui montent de la terre et la mer
Là encore nous assistons à une rétrospective de l’historique du mal dans le monde des humains. Voilà comme cela a commencé, nous dit Jean et comment cela finira. La mer est en fait le symbole des peuples et des nations.
Selon Apocalypse 17:15 : « Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues. » Cela suggère que la mer représente l’humanité dans son ensemble, en particulier les masses agitées, instables, et souvent en rébellion contre Dieu. La bête qui monte de la mer surgit donc du tumulte des peuples, ce qui renforce l’idée qu’elle incarne un pouvoir politique ou impérial issu du monde humain. L’Émergence d’un pouvoir politique corrompu issu de l’humanité. Les bêtes de Daniel surgissent aussi de la mer, représentant des royaumes successifs.
Une puissance politique née du chaos. Je trouve que cela représente très bien l’ONU qui est associée au chaos, à l’absence d’ordre divin. La bête surgit de ce chaos pour établir un faux ordre, un système qui semble puissant, mais qui est fondé sur la rébellion et le blasphème. L’ONU s’affiche bien comme la bête ayant la bête comme statue le représentant sur la place publique. J’ai appris dernièrement que l’ONU est l’origine du culte de Satan dans le monde. Ce n’est pas surprenant. Historiquement, cela a été interprété comme l’Empire romain, qui dominait les peuples méditerranéens au moment où Jean écrivait l’Apocalypse. Mais aujourd’hui cela peut représenter l’état actuel de l’ONU dans le monde.
Le contraste entre la mer et la terre est fascinant. La mer, comme on l’a vu, représente le tumulte des nations, le chaos du monde. Mais la terre, d’où surgit la seconde bête, est souvent vue comme plus stable, plus familière — ce qui rend cette bête encore plus trompeuse. Elle a l’apparence de l’agneau, elle semble paisible, mais elle parle comme le dragon.
La mer est donc un chaos total, incorporant les nations, le tumulte mondial, le pouvoir politique, tandis que la bête qui monte de la terre fait allusion à la stabilité apparente, la séduction spirituelle, le pouvoir religieux et idéologique issu de notre nouveau système. Mais c’est le même langage du chaos issu de la mer que de la terre. C’est un duo redoutable parce qu’il agit sur deux plans : L’un par la force et la domination (la mer), L’autre par la séduction et la tromperie (la terre). Et ensemble, ils forment une contrefaçon de la mission divine : une fausse trinité, un faux culte, une fausse marque. Les bêtes de Daniel surgissent aussi de la mer, représentant des royaumes successifs. Ce symbolisme est puissant : il montre que le mal ne vient pas seulement d’en haut (le dragon), mais aussi d’en bas — du cœur des sociétés humaines. La mer est le terreau fertile où le dragon peut faire émerger ses instruments de domination.
Mentions ici que les 7 têtes sont interprétées comme sept montagnes ou royaumes (Apocalypse 17:9-10), représentant des puissances mondiales : Égypte, Assyrie, Babylone, Médo-Perse, Grèce, Rome, et un dernier empire à venir. C’est une succession de pouvoir politique. Elle parle contre Dieu, persécute les saints, et pousse les gens à adorer le dragon — une inversion totale du culte divin. La première bête est l’incarnation du pouvoir politique corrompu, qui se dresse contre Dieu et son peuple. Elle est admirée par le monde, ce qui montre à quel point les valeurs divines peuvent être rejetées au profit de la puissance, du contrôle et de l’illusion. Elle est aussi guérie d’une blessure mortelle, ce qui peut symboliser un empire qui semblait détruit, mais revient sous une autre forme — une résurgence du mal politique. La seconde bête (de la terre) agit comme le prophète ou le prêtre de la première. Elle fait des miracles pour convaincre les gens d’adorer la première bête. Ensemble, elles forment une alliance entre pouvoir politique et pouvoir religieux, tous deux au service du dragon.
Ce chapitre dessine pour nous en une rétrospective, l’historique du mal depuis des siècles.
En conclusion, la première bête est l’incarnation du pouvoir politique corrompu, qui se dresse contre Dieu et son peuple. Elle est admirée par le monde, ce qui montre à quel point les valeurs divines peuvent être rejetées au profit de la puissance, du contrôle et de l’illusion.
Concernant l’avertissement de prendre garde au chiffre de la bête, rappelons-nous que la numérologie dans la parole est très importante. Le chiffre 7 représente la perfection divine. Le 6, juste en dessous, symbolise l’imperfection ou l’humanité sans Dieu.
Le triple 6 pourrait donc signifier une perfection de l’imperfection, ou une rébellion totale contre Dieu. En hébreu, les lettres ont une valeur numérique. Certains chercheurs ont associé 666 à Néron César, un empereur romain persécuteur des chrétiens, en translittérant son nom en hébreu. Le fait que personne ne puisse acheter ou vendre sans la marque de la bête évoque un contrôle total sur la vie quotidienne.
Certains y voient une allusion à des régimes totalitaires ou à des systèmes économiques oppressifs. Le dragon, la première bête et la seconde bête forment une sorte de "trinité satanique", et le 666 serait leur sceau, en opposition au sceau de Dieu sur le front des élus (Apocalypse 7:3). Ce chiffre n’est pas juste un code secret : il est un symbole d’allégeance. Il représente une manière de vivre, de penser, de se soumettre à un système qui rejette Dieu. Il est aussi un avertissement : ne pas se laisser séduire par ce qui semble bon en apparence, mais cache une voix de dragon.
Le dragon est Satan lui-même, révélé dans Apocalypse 12:9 :la figure même du mal. Il sera bientôt le mal incarné. « Le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre… » Il est l’architecte du système de rébellion contre Dieu. Son rôle est multiple et stratégique. Il tente de détruire l’enfant (le Messie) dès sa naissance, mais échoue. Il est ensuite chassé du ciel par Michel et ses anges (Apocalypse 12:7–9).
Il poursuit la femme (symbole du peuple de Dieu) dans le désert, cherchant à la détruire (Apocalypse 12:13–17). Dans Apocalypse 13:2, il donne son trône, son autorité et sa puissance à la première bête. Il agit comme une contrefaçon de Dieu le Père, qui donne autorité au Christ. Il agit par séduction, mensonge et idolâtrie, utilisant les deux bêtes comme instruments pour détourner l’adoration divine vers lui-même. Le dragon (Satan), la bête de la mer (pouvoir politique), et la bête de la terre (pouvoir religieux) forment une trinité satanique, en opposition à Dieu, au Christ et au Saint-Esprit. Le dragon n’agit pas frontalement — il délègue, manipule, séduit.
Il est le stratège du mal, cherchant à imiter Dieu pour mieux tromper. Il veut l’adoration, mais sans la justice, sans la vérité, sans l’amour.
Il est l’ombre du Père céleste, une caricature destructrice à imiter Dieu pour mieux tromper.
Comment les croyants de l’apocalypse pourront faire face à l’ennemi? Ils pourront résister à l’influence du mal. Ils seront scellés par l’Esprit saint.
Le sceau sur le front (Apocalypse 7) symbolise une pensée alignée avec Dieu. Ce scellement est lié à une vie de fidélité, d’obéissance et de communion avec l’Esprit. Ils sont persévérants dans la foi. Apocalypse 16 exhorte les croyants à garder leurs vêtements blancs, symbole de pureté et de fidélité. Cela implique de résister aux séductions des faux prophètes et de ne pas compromettre leur foi pour plaire au monde. Tout comme les croyants de l’ère de l’Église, ils devront veiller et prier. Jésus dit : « Voici, je viens comme un voleur ! Heureux celui qui se tient éveillé » (Apo 16.15). La vigilance spirituelle est essentielle pour ne pas être surprise ou séduit.
14- Chapitre 14 Quel est le plan de Dieu pour Israël? (Le plan de Dieu va s’accomplir et le jugement final des nations et d’Israël. Les 144 mille et l’agneau passent à l’action)
Ce chapitre se divise naturellement en sept scènes, chacune révélant une facette de l’intervention divine face au mal.
1. L’Agneau sur le mont Sion avec les 144 000 (v.1–5) Jésus est debout sur le mont Sion, symbole du règne messianique. Les 144 000 sont marqués du nom de Dieu, purs et fidèles. Ils chantent un cantique nouveau, que seuls eux peuvent comprendre — une expression de leur expérience unique de fidélité.
2. Trois anges annoncent des messages puissants (v.6–13). Premier ange : proclame l’Évangile éternel à toutes les nations. Voici les dernières chances de venir à Dieu. Deuxième ange : annonce la chute de Babylone, symbole du système corrompu. De Babel à la tribulation, Dieu détruira ce système. Troisième ange : averti contre l’adoration de la bête et la réception de sa marque — ceux qui le font subiront la colère de Dieu.
3. La moisson de la terre (v.14–20) Jésus apparaît avec une faucille dorée, prête à moissonner. Il y aura deux moissons.
La moisson de blé (les justes). Une vendange de raisin (les impies), jetée dans la cuve de la colère divine. Le Seigneur en avait fait mention dans l’évangile de Mathieu. Alors deux ouvriers travailleront côte à côte dans un champ : l’un sera emmené, l’autre laissé. Ce qui sera laissé, ils seront laissés pour instaurer le règne du millenium.
Ce chapitre ne parle plus des instruments du mal, mais de la réponse de Dieu. Il montre que Dieu n’est pas passif face à la montée du mal. Il prépare ses élus, les marque, les rassemble. Il annonce clairement les conséquences de l’adoration de la bête. Il intervient activement pour juger et purifier la terre. Dans ce chapitre il est question de deux sujets importants. Babylone, la prostituée et le cantique nouveau.
Babylone dans l’Apocalypse n’est pas simplement une ville antique — elle représente un système mondial corrompu, opposé à Dieu et à ses principes. Les premières mentions de Babylone se font dans la Genèse.
Babylone dans l’Apocalypse n’est pas simplement une ville antique — elle représente un système mondial corrompu, opposé à Dieu et à ses principes.
Les premières mentions de Babylone se font dans la Genèse. C’est une ville fondée par Nimrod, lieu de la tour de Babel, symbole de la rébellion humaine contre Dieu (Genèse 11). Elle est aussi mentionnée ici dans l’Apocalypse, elle est décrite comme une femme prostituée assise sur une bête écarlate (Apocalypse 17), ivre du sang des saints. Pendant des millénaires, elle a fait la guerre aux saints et tué de nombreux croyants par son avidité pour l’argent et la gloire. Ce nom mystique est une illusion religieuse et morale. Elle est vue comme une Église apostate alliée aux puissances politiques pour persécuter les fidèles. Elle séduit les rois, les marchands, les peuples avec son luxe, sa débauche, son idolâtrie. C’est un jugement final sur un système mondial corrompu, séducteur, opposé à Dieu.
Pourquoi le cantique nouveau des 144 000. Dans Apocalypse 14:3, les 144 000 chantent un cantique nouveau devant le trône, que personne d’autre ne peut apprendre.
C’est un cantique exclusif, seuls les 144 000 peuvent le chanter. Cela reflète une expérience spirituelle unique. Ils chantent devant le trône. Ce chant est chanté en présence de Dieu, des quatre êtres vivants et des anciens. C’est un acte d’adoration céleste. C’est un cantique nouveau qui est souvent associé à une victoire divine, une révélation fraîche, ou une louange renouvelée. C’est une louange céleste réservée aux rachetés, témoignage de leur fidélité et de leur victoire.
15- Chapitre 15 Que représentent les derniers fléaux? (Introduction aux 7 derniers fléaux, les 7 coupes de la colère de Dieu un Cantique à Dieu)
Ce chapitre est une introduction solennelle aux jugements finaux de Dieu, un moment de préparation et d’avertissement avant que la colère divine soit pleinement déversée.
C’est le seuil des sept dernières plaies, celles qui seront versées dans les coupes de la colère divine au chapitre 16. Voici les éléments clés :
C’est un signe grand et extraordinaire dans le ciel (v.1) Jean voit sept anges porteurs des sept derniers fléaux. Ces fléaux complètent la colère de Dieu, marquant la fin du cycle des jugements. Les saints victorieux sur la mer de verre mêlée de feu (v.2). Ce sont ceux qui ont vaincu la bête, son image et son nombre. Ils sont vus en sécurité, chantant un cantique de triomphe — preuve dont Dieu protège les siens avant d’exécuter le jugement.
Le cantique de Moïse et de l’Agneau (v.3–4) ce chant célèbre les œuvres justes et véritables de Dieu.
Il rappelle la délivrance d’Israël (Moïse) et la victoire du Messie souffrant (l’Agneau). C’est un chant d’adoration et de reconnaissance, mais aussi de justice manifestée.
Le temple céleste s’ouvre, les anges reçoivent les coupes (v.5–8) les anges sont vêtus de lin pur et ceint d’or, symboles de pureté et autorité divine. Le temple est rempli de fumée de la gloire de Dieu, et personne ne peut y entrer — signe que l’intercession est suspendue, le jugement est irrévocable.
Le chapitre 15 est une pause solennelle, une préparation liturgique avant le déversement des jugements. Il montre que : Dieu est juste dans ses voies.
Essaie 45 :8-9 ô ciel, répand d’en haut ╵la justice comme une ondée,
comme une pluie versée par les nuages.
Que la terre s’entr’ouvre,
que le salut bourgeonne
et, dans le même temps, ╵que la justice germe !
Moi, l’Éternel, ╵moi, j’ai créé ces choses.
9Malheur à qui conteste ╵avec son créateur !
Qu’es-tu de plus qu’un pot de terre ╵parmi des pots de terre ?
L’argile dira-t-elle ╵à celui qui la forme :
« Qu’es-tu en train de faire ? »
Les saints sont déjà victorieux, même s’ils ont souffert. Le jugement est maintenant inévitable, mais il est précédé d’un acte de louange et de reconnaissance.
Le cantique de Moïse et de l’Agneau : un chant avant le jugement
Ce cantique est chanté par ceux qui ont vaincu la bête, son image et le nombre de son nom, debout sur une mer de verre mêlée de feu. C’est une scène céleste, solennelle, juste avant que les anges reçoivent les coupes de la colère divine.
La mention de Moïse nous rappelle le chant d’Exode 15, après la traversée de la mer Rouge. C’était un chant de délivrance après jugement sur l’Égypte.
L’Agneau : symbolise le Christ, vainqueur par le sacrifice — un chant de rédemption et de justice divine. « Tes œuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout-puissant ! Tes voies sont justes et véritables, roi des nations ! » (Apocalypse 15:3)
Ce chant célèbre la justice de Dieu avant que les fléaux soient déversés. Il affirme que Dieu est saint, juste, digne d’adoration, même dans le jugement.
Selon Holiness Today, ce cantique est une préparation liturgique au jugement, comme dans l’Exode : les plaies d’Égypte ont précédé la délivrance d’Israël. Ici, les fléaux précèdent la libération finale du peuple de Dieu.
Jean place cette scène dans le cadre d’un nouvel Exode, où les fidèles sont délivrés du mal et de l’oppression pour toujours. C’est la rédemption universelle par le Christ. Ce cantique est donc un cri de victoire, une louange anticipée, et un avertissement sacré : Dieu va juger, mais il le fait avec justice, et ses fidèles sont déjà debout, victorieux.
16- Chapitre 16 Comment se manifestent les 7 dernier fléaux, ? (les 7 coupes de la colère de Dieu)
Ce chapitre s’inscrit dans la dernière série de jugements divins, après les sceaux et les trompettes. Ces coupes représentent la colère finale de Dieu contre l’humanité rebelle, juste avant le retour de Jésus-Christ.
Il faut réaliser que les fléaux sont pour des gens spécifiques. Tous ceux qui sont opposés à Dieu, ceux qui ont persécuté l’Église de Dieu, les enfants de Dieu, tout ceux que se sont rangés du côté de Satan. C’est comme si Dieu fait un lavage final de la terre. Après le déluge il avait dit que son jugement final serait le pire et le moment de ce jugement final est arrivé.
Pour commencer, un ulcère douloureux pour ceux qui prennent la marque de la bête. Après, la mer devient du sang, ici tous les êtres vivants dans la mer comme au déluge vont écoper de la colère de Dieu. Ce qui se suit est encore un jugement sur le reste des hommes, toutes les sources d’eau deviennent du sang. Maintenant vous boirez le sang des justes que vous avez versé.
La colère poursuit avec le soleil qui brûle les hommes. Vous croirez que la réaction des hommes serait de donner gloire à Dieu, mais non, ils ne se repentent pas. Après la 5e coupe, Dieu attaque le royaume de l’ennemi et le plonge dans des profondes ténèbres. Les habitants sont plongés dans des douleurs intenses et leurs réactions sont encore plus surprenantes. Au lieu d’une repentance, ils s’endurcissent davantage dans leurs blasphèmes. Le 6e fléau est une introduction pour préparation à la bataille d’Armageddon. Dieu assèche l’Euphrate. En finale à la 7e coupe, Dieu donne le coup de grâce si on peut dire, un tremblement de terre détruit le système mondial corrompu complètement.
Ces fléaux sont d’origine divine, non causés par l’homme ou Satan. Ils visent à punir l’injustice, notamment le rejet de Dieu et la persécution des croyants. Le rythme est rapide et implacable, soulignant l’urgence et la gravité du jugement. Il y a une parallèle frappante avec les fléaux d’Égypte et les jugements des trompettes (chapitre 8–11), mais ici, l’intensité est totale.
Il serait aussi très intéressant de faire un lien avec les prophéties de l’Ancien Testament.
Les sept coupes de la colère de Dieu dans Apocalypse 16 font écho à plusieurs jugements divins déjà annoncés dans l’Ancien Testament :
L’ulcère (1re coupe) : Rappel de la 6e plaie d’Égypte (Exode 9:8–12), où des ulcères frappent hommes et bêtes. Eaux changées en sang (2e et 3e coupes) évoquent la 1re plaie (Exode 7:17–21), où le Nil devient sang. Les ténèbres (5e coupe) font référence à la 9e plaie (Exode 10:21–23), où l’obscurité recouvre l’Égypte.
Joël 2:30–31 : “Je ferai paraître des prodiges dans les cieux et sur la terre, du sang, du feu et des colonnes de fumée.” Ésaïe 13:9–13 fait l’annonce du “jour de l’Éternel” avec tremblements de terre et obscurcissement des astres. Daniel 7 et 8 reçoit une vision des royaumes et du jugement final, en lien avec la bête et l’Antichrist. Ces liens démontrent que l’Apocalypse ne surgit pas de nulle part : elle accomplit et amplifie les avertissements prophétiques anciens.
Les sept coupes ne sont pas seulement des visions de destruction. Elles ont une portée spirituelle profonde, même pour notre époque. C’est un dernier Appel à la repentance.
Chaque fléau est une invitation à se détourner du mal. Pourtant, Apocalypse 16 souligne que les hommes “ne se repentirent pas”. Ce refus est au cœur du jugement. Les coupes révèlent un combat spirituel invisible. Dieu ne reste pas passif face à l’injustice, à l’idolâtrie et à la persécution des fidèles. Ceux qui n’adorent pas la bête sont épargnés. Cela rappelle que Dieu protège ses enfants, même au cœur de la tempête. Le jugement n’est pas une fin en soi. Ce jugement prépare le règne de Dieu, la restauration, et la victoire du Christ sur le mal.
Nous pourrions facilement faire un parallèle entre les coupes et la conséquence du péché, même dans la vie du croyant. Sans spiritualiser le texte, les coupes sont comme avertissement spirituel. Chaque coupe représente une conséquence du rejet de Dieu. Dans la vie chrétienne.
Nous pourrions le poids du péché non confessé dans les ulcères, les ténèbres, la chaleur brûlante. Ce sont des images du mal qui ronge l’âme.
La non-repentance des hommes souligne l’importance de ne pas endurcir son cœur. Les coupes montrent que Dieu est juste et saint. Il ne punit pas arbitrairement, mais en réponse à une méchanceté persistante. Pour les croyants, cela rappelle que Dieu voit tout, et qu’il interviendra pour rétablir la vérité.
“Oui, Seigneur Dieu tout-puissant, tes jugements sont véritables et justes.” (Apocalypse 16:7) Les coupes sont versées après l’enlèvement de l’Église. Les croyants fidèles sont protégés de la colère divine. Cela encourage à persévérer dans la foi, même quand le monde semble sombrer dans l’injustice. Spirituellement, les coupes nous appellent à examiner notre vie. Sommes-nous alignés avec Dieu ou séduits par le système de la “bête” ?
17- Chapitre 17 Pourquoi un jugement dédié à Babylone. (Flash-back sur Babylone et sa fin)
Dans le chapitre 17, Il ne s’agit pas simplement d’une femme sur une bête, mais d’un système mondial qui séduit, domine et persécute. Elle est décrite comme une prostituée luxueuse, parée d’or et de pierres précieuses, mais remplie d’abominations. Elle incarne la séduction du monde avec la richesse, le pouvoir, et l’influence.
C’est une corruption spirituelle. Elle date de longtemps, car elle est ivre du sang des saints, ce qui montre son opposition directe à Dieu. C’est l’idolâtrie institutionnalisée. Elle ne représente pas une personne, mais un système — politique, religieux ou culturel — qui détourne les peuples de la vérité. “Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone, la Grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.” (Apocalypse 17:5)
La bête écarlate sur laquelle la femme est assise est couverte de noms blasphématoires, avec sept têtes et dix cornes.
Elle représente un pouvoir politique mondial : les rois, les royaumes, les empires. Elle représente aussi une force spirituelle anti-christique, car elle combat l’Agneau, mais sera vaincue.
Ce pouvoir est instable, éphémère, et voué à la perdition. Il est fascinant de voir que même les rois qui s’unissent à la bête finiront par haïr la prostituée et la détruire. C’est une preuve que le mal se retourne sur lui-même.
Ce chapitre annonce une guerre spirituelle entre les forces du mal et l’Agneau (Jésus-Christ). “Ils combattront contre l’Agneau, et l’Agneau les vaincra, car il est Seigneur des seigneurs et Roi des rois ; et les siens, les appelés, les élus, les fidèles, vaincront avec lui.” (Apocalypse 17:14)
C’est une promesse de victoire pour ceux qui restent fidèles, même dans un monde dominé par la séduction et la persécution.
Ce chapitre est un miroir pour notre époque.
Il nous pousse à nous demander si ce que nous voyons aujourd’hui n’est pas cette séduction à l’œuvre. Sommes-nous séduits par Babylone ? Par le confort, le pouvoir, l’apparence ?
Sommes-nous prêts à résister à la bête, même si cela signifie être marginalisé ? Sommes-nous appelés, élus, fidèles — prêts à suivre l’Agneau jusqu’au bout ?
Ce texte est beaucoup plus qu’une condamnation. C’est un appel à la lucidité et à la fidélité. Il nous invite à ne pas nous laisser enivrer par le vin de la prostituée, mais à boire à la coupe de la vérité. Je crois qu’un bon remède aux charmes de la prostituée est d’être au contraire rempli de la parole de Dieu. Il faut lire plus que jamais la parole de vérité et se laisser imprégner par la douceur et la nourriture qui vient de l’Esprit saint.
Répondons à deux questions concernant ce texte. Sommes-nous séduits par Babylone ? Oui, et souvent sans le savoir. Babylone représente un système de séduction mondiale qui exalte le luxe, pouvoir, religion corrompue, influence politique.
Aujourd’hui, les médias glorifient la richesse et la célébrité. Les institutions religieuses parfois s’alignent avec des intérêts politiques ou économiques.
La spiritualité est souvent remplacée par des rituels vides ou des philosophies qui flattent l’ego. Babylone nous attire par le confort, la sécurité, l’apparence.
Mais derrière cette façade, il y a une coupure avec la vérité divine.
Sommes-nous prêts à résister à la bête ? Le croyant doit être en mesure d’y répondre sincèrement. C’est le grand défi. Comment résister à la bête? Premièrement il faut refuser de compromettre sa foi pour plaire au monde. Il faudrait plus que souvent, dénoncer l’injustice, même quand elle est institutionnalisée.
Et pour, finalement, suivre l’Agneau, même si cela signifie être marginalisé ou persécuté.
Ce n’est pas une guerre physique, mais une lutte spirituelle contre les systèmes qui veulent nous éloigner de Dieu.
Le chapitre 17 est étonnamment actuel. Voici quelques parallèles. La Babylone moderne n’est pas une ville, mais un système global — médias, finance, politique, religion — qui façonne les consciences.
La bête peut être vue comme les grandes coalitions politiques mondiales (G7, G10, G20, ONU, etc.) qui prétendent œuvrer pour la paix, mais parfois ignorent la justice divine.
La séduction du monde moderne nous pousse à consommer, à nous divertir, à nous conformer — tout cela peut nous éloigner de la vérité. La persécution subtile de tous ceux qui défendent des valeurs spirituelles profondes est souvent ridiculisée ou marginalisée. Le chapitre 17 est un appel à la vigilance. Il ne s’agit pas de fuir le monde, mais de ne pas se laisser absorber par lui. Il nous invite à démasquer les faux semblants. Choisir la fidélité à l’Agneau, résister à la séduction du système.
Et surtout, à garder l’espérance, l’Agneau vaincra, et ceux qui sont avec lui — les appelés, les élus, les fidèles — auront part à cette victoire.
18- Chapitre 18 Pourquoi Babylone est-elle jugée? (Flash-back sur Babylone et sa fin, deuxième partie et exhortation aux derniers croyants)
Le chapitre 18 est la fin de la rétrospective concernant Babylone. Dieu veut que nous comprenions d’où il vient et comment il opère dans le monde. C’est aussi une façon claire que Dieu nous demande de sortir de cette prostituée qui nous emprisonne si facilement. Le chapitre 18 vient directement du conseil de l’apôtre Paul dans le livre de 2 Corinthiens.
7 C’est pourquoi : ╵Sortez du milieu d’eux, Séparez-vous d’eux, dit le Seigneur. N’ayez pas de contact avec ce qui est impur, alors je vous accueillerai je serai pour vous un Père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur, le Tout-Puissant.
Apocalypse 18 :4 tient le même langage. Sortez du milieu d’elle, membres de mon peuple, afin de ne pas participer à ses péchés et de ne pas être frappés avec elle des fléaux qui vont l’atteindre.
Babylone représente un système mondial corrompu — riche, séduisant, mais profondément injuste et idolâtre. Sa chute est soudaine et irréversible. C’est une lamentation pour les puissants de la voir chuter. Rois, marchands et marins pleurent sa perte, non par compassion, mais parce qu’ils ont perdu leur source de profit. Cela révèle leur attachement aux biens matériels. Comme la femme de Lot qui se retourna pour regarder ce qu’elle laissait en arrière qu’elle aimait tant. C’est un appel à se séparer de ce qui est impur. C’est un appel à ne pas participer à ses péchés, à se sanctifier. Car la justice divine va fondre sur elle et tous ceux qui la regrettent. Comme pour la femme de lot. Dieu rend à Babylone selon ses œuvres. Ce n’est pas une vengeance humaine, mais une justice parfaite. Babylone est-elle encore parmi nous ? Oui, ce chapitre nous pousse à réfléchir et constater que dans notre société moderne que ce système est vivant et séduit beaucoup de chrétiens. L’obsession du luxe, l’exploitation, l’idolâtrie du pouvoir ?
19- Chapitre 19 Louange à Dieu pour sa justice et place aux festins de l’agneau et au festin des oiseaux
Ce chapitre se divise en trois grandes scènes. La première scène fait place à une louange à Dieu. C’est un alléluia qui retentit quatre fois — une rareté dans le Nouveau Testament, soulignant la joie céleste après la chute de Babylone, symbole de la corruption religieuse et politique.
Dans la deuxième scène, nous retrouvons Babylone jugée : Dieu est glorifié pour ses jugements justes. La "grande prostituée" est détruite, et la fumée de son jugement monte éternellement.
À la troisième scène, nous sommes invités aux noces de l’Agneau. L’Église et tous les croyants de tous les temps (ou les saints) sont présentés comme l’épouse de Christ, vêtue de fin lin — symbole des œuvres justes des saints. Ces noces ne sont pas seulement pour l’Église et ses 12 apôtres, mais pour le peuple de Dieu, les 24 vieillards. Les patriarches, les douze tribus d’Israël, tous les êtres qui sont faits à l’image de Dieu et qui aiment Dieu.
Les 4 êtres vivants et les anges seront surement là. Ils seront là à notre service. Car dans sa sagesse, Dieu les avait créés pour nous servir.
Jean tente d’adorer l’ange, mais celui-ci le corrige : seul Dieu doit être adoré. Le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie.
La dernière scène nous amène au retour triomphal du Christ (verset 11–21)
Le cavalier sur le cheval blanc c’est le Christ qui revient comme juge et guerrier. Il est appelé "Fidèle et Véritable", "la Parole de Dieu", et "Roi des rois". Ses attributs dépitent ce qu’il s’apprête à faire. Ses yeux comme une flamme, diadèmes multiples, bêtement teints de sang — tout évoque sa puissance et sa justice. Il vient pour conquérir. Il va conquérir la terre par l'épée de sa bouche. Par la parole divine qui juge. Cela fait place à la bataille finale. Tous les rois de la terre sont rassemblés pour combattre, tous ses ennemis, ceux qui depuis des siècles s’opposent à sa volonté et bondit le poing contre les méthodes de Dieu seront de la partie, mais ils seront vaincus.
La bête et le faux prophète seront tous deux jetés dans l’étang de feu.
Le festin des oiseaux est une image saisissante du jugement des ennemis de Dieu, en contraste avec le festin des noces. Ce chapitre prépare le terrain pour le combat final à Armageddon.
L’Apocalypse est profondément enracinée dans les textes prophétiques. Dans Ézéchiel 16 et 23 on retrouve Babylone Jugée pour ses abominations. Dans Daniel 7 nous retrouvons le jugement des bêtes et l’établissement du règne du Fils de l’homme. Ésaïe 63 les vêtements teints de sang après avoir "foulé la cuve de la colère". Dans le Psaume 2 il est clair que c’est Christ qui revient briser les peuples. Dans le verset 9, avec un sceptre de fer, ╵tu les soumettras ; comme des vases d’argile, ╵tu les briseras. »
Ce chapitre nous invite à contempler la sainteté de Dieu, qui ne peut être séparée de son amour. L’union avec Christ est offerte, mais elle implique aussi une séparation d’avec le mal.
20- Chapitre 20 Quel est le sort final de Satan et des méchants. (Règne de 1000 ans des enfants de Dieu)
La Victoire de Dieu est maintenant accomplie. C’est le temps pour Dieu d’enchaîner Satan (verset 1–3) un ange descend du ciel avec la clé de l’abîme et une grande chaîne. Surement l’archange Michel puisqu’il est le guerrier de Dieu. Il saisit le dragon, le serpent ancien, le diable, Satan et l’enchaîne pour mille ans. Satan est jeté dans l’abîme, scellé, pour qu’il ne séduise plus les nations jusqu’à la fin des mille ans. Après cela, il doit être relâché pour un peu de temps.
Le chapitre 20 nous donne aussi un aperçu du règne des saints avec Christ (verset 4–6). Jean voit des trônes et ceux qui y siègent pour juger. Il voit les âmes de ceux qui ont été décapités pour leur fidélité à Jésus et à la Parole de Dieu. Ce sont ceux qui n’ont pas adoré la bête ni reçu sa marque. Ils revivent et règnent avec Christ pendant mille ans — c’est la première résurrection. Ceux qui y participent sont heureux et saints, car la seconde mort n’a aucun pouvoir sur eux.
La libération et la défaite finale de Satan (verset 7–10)
Après les mille ans, Satan est relâché. Il séduit les nations (Gog et Magog) pour une dernière rébellion. Elles encerclent les saints, mais le feu descend du ciel et les consume. Il faut se demander pourquoi Dieu libère encore une fois Satan. À cette question, Jérémie nous en donne une petite idée.
Jérémie 17 :9 le cœur est tortueux ╵plus que toute autre chose, et il est incurable, qui pourrait le connaître ?
Même après mille ans de paix et de justice, le cœur de l’homme sera toujours insatisfait sans une régénération divine. Ce geste peut sembler paradoxal : après une période de paix et de règne juste, pourquoi permettre au mal de refaire surface ? Même après un règne parfait, les nations peuvent encore être séduites — ce qui révèle que le cœur humain reste vulnérable sans transformation profonde. Cela montre que le mal ne disparait pas simplement par la contrainte, mais exige une conversion intérieure. En relâchant Satan, Dieu met à nu les intentions des cœurs.
Ceux qui suivent Satan à ce stade le font librement, sans excuse ni ignorance.
Cela rend le jugement final pleinement juste, car chacun a eu l’occasion de choisir en toute clarté. La libération de Satan n’est pas une restauration de son pouvoir, mais une préparation à sa destruction définitive. C’est comme si Dieu permettait au mal de se manifester une dernière fois, pour ensuite l’anéantir sans retour. Cela donne au récit une structure dramatique : le mal monte une dernière rébellion… et est écrasé pour toujours.
Certains interprètes voient dans cette séquence une leçon pour l’univers entier : même dans les meilleures conditions, le mal peut séduire. Cela souligne la nécessité d’un royaume éternel où Dieu habite avec les siens, sans possibilité de chute. C’est un acte de souveraineté divine ou Dieu montre qu’il maîtrise totalement Satan : il peut l’enchaîner, le relâcher, et le juger. Cela renforce l’idée que rien n’échappe à Dieu, même les forces les plus sombres. Ce passage est souvent vu comme une révélation du cœur humain, une affirmation de la justice divine, et une préparation au monde renouvelé.
Satan est jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont déjà la bête et le faux prophète — tourment éternel.
Cela fait partie intégrante du jugement dernier (verset 11–15) Jean voit un grand trône blanc et celui qui y est assis. Les morts ressuscitent et sont jugés selon leurs œuvres, inscrites dans des livres. C’est le livre de tous les habitants de la terre à l’exception des enfants de Dieu. Ils ont déjà eu leur jugement au tribunal de Christ. Un jugement de récompense et non de punitions. Le mal que nous avons fait dans notre vie passée, sera purgé par le feu saint de Dieu et les ouvres bonnes à notre compte nous serons crédités et additionnés à nos couronnes de récompenses.
2 Cor. 5 :10 Cars nous auront tous à comparaître devant le tribunal de Christ, et chacun recevra ce qui lui revient selon les actes, bons ou mauvais, qu’il aura accomplis par son corps.
Tous ceux qui sont inscrits dans ce livre de vie font partie de la deuxième résurrection et devront éventuellement être jetés dans l’étang de feu.
Même la mort et le séjour des morts sont jetés dans cet étang — c’est la seconde mort.
Ce chapitre est fondamental pour les doctrines du millénarisme, de la résurrection des justes, et du jugement final. Il marque une transition entre le règne terrestre du Christ et l’établissement du nouveau ciel et de la nouvelle terre au chapitre suivant.
Dans ce chapitre Satan est appelé le "serpent ancien" (Apoc. 20:2), ce qui renvoie directement à Genèse 3, où il séduit Ève. L’Apocalypse boucle ainsi l’histoire commencée dans la Genèse. Le serpent qui a introduit le péché est finalement vaincu et jugé sept jours après sa rébellion. Mentionnons ici que la Genèse est séparée de l’apocalypse de 7 jours (sept mille ans). Si nous acceptons l’hypothèse de Pierre et des Psaumes bien entenendu.
Ps 90 : 4, car mille ans, à tes yeux, sont comme le jour d’hier ╵qui est déjà passé, comme une seule veille ╵au milieu de la nuit.
2 Pierre 3 :8, mais il y a un fait que vous ne devez pas oublier, mes chers amis : c’est que, pour le Seigneur, un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un jour.
Dans les évangiles, Jésus parle dans Jean 5:28–29 d’une résurrection pour la vie et d’une résurrection pour le jugement, ce qui correspond à la première résurrection et au jugement final du chapitre 20. Dans Matthieu 25, la parabole du jugement des nations (brebis et boucs) anticipe le tri entre ceux inscrits dans le livre de vie et les autres. Dans 2 Pierre 3:7, l’apôtre parle du feu réservé pour le jour du jugement — parallèle avec l’étang de feu. Paul dans 1 Corinthien 15 évoque la résurrection des morts et la victoire sur la mort, qui trouve son accomplissement dans la seconde mort vaincu pour les saints.
Apocalypse 20 est le point culminant de la lutte entre le bien et le mal. Il prépare le terrain pour Apocalypse 21, où Dieu crée un nouveau ciel et une nouvelle terre, en écho à Isaïe 65:17.
Certains pensent que les 1 000 ans sont symboliques, représentant une longue période de règne spirituel plutôt qu’un règne physique sur terre.
Les millénaristes soutiennent que nous sommes déjà dans cette période depuis la résurrection du Christ, et que le règne est céleste et spirituel, non terrestre. Le problème avec cette pensée c’est que le millénium ne devrait même pas être mentionné dans la bible. De plus, le règne spirituel de Christ devait aller en croissant où le monde s’améliorait de jour en jour. Il est clair que cela n’est pas le cas. Nous n’allons pas de plus en plus vers une église qui conquit le monde. Mais au contraire vers une église qui est conquise et séduite par le monde. C’est plutôt l’apostasie que nous voyons clairement dans le monde. Nous allons de plus vers un autre Sodome et Gomorrhe. C’est ce que le Seigneur a pris comme comparaison pour les derniers jours.
Nous n’allons pas vers une vie comme dépitée dans le millénium.
Mt 24 : 37 lors de la venue du Fils de l’homme, les choses se passeront comme au temps de Noé ; 38 en effet, à l’époque qui précéda le déluge, les gens étaient occupés à manger et à boire, à se marier et à marier leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans le bateau.
Luc 27 : 28 c’est encore ce qui est arrivé du temps de Loth : les gens mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient.
Les prémillénaristes, eux, insistent sur une lecture littérale, affirmant que Christ reviendra physiquement pour régner sur terre pendant 1 000 ans. L’origine tardive du concept du prémillénariste, n’est pas une raison pour la discréditer. Daniel a bien prophétisé que dans les derniers temps la connaissance augmentera. Cela va aussi pour la connaissance de la parole de Dieu.
Des théologiens comme Augustin ont rejeté une lecture littérale, influençant fortement les Églises catholique, orthodoxe et réformée.
Le millénium est l’un des sujets les plus diviseurs entre les courants évangéliques, protestants, catholiques et orthodoxes. Les dispensationalistes (souvent prémillénaristes) ont développé des systèmes et un raisonnement autour du retour du Christ, de la tribulation, et du règne terrestre — parfois critiqués pour leur lecture trop littérale ou spéculative.
Certains se demandent pourquoi un règne temporaire de 1 000 ans serait nécessaire avant l’établissement du royaume éternel.
Pour ce qui est du Millénium, bien que mentionné uniquement dans Apocalypse 20, il est souvent mis en parallèle avec les visions prophétiques d’un règne messianique de paix et de justice.
Nous voyons ce règne dans l’ancien et dans le Nouveau Testament.
Dans Ésaïe 9:6–7 la mention du règne "Un enfant nous est né... Prince de la paix... Il établira le trône de David avec justice et équité." Dans Ésaïe 11:1–10 "Le loup habitera avec l’agneau... Il jugera avec justice les pauvres..." Ésaïe 2:2–4"de leurs épées, ils forgeront des hoyaux... On n’apprendra plus la guerre." Essaie 32:1–2 "Un roi régnera selon la justice...". Psaume 72:1–7 "Il jugera ton peuple avec justice... La paix abondera jusqu’à ce que la lune disparaisse." Zacharie 9:9–10" ton roi vient à toi... Il parlera de paix aux nations. » Dans le Nouveau Testament, nous lisons clairement des allusions au règne de 1000 ans. Luc 1:32–33 : "Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David... son règne n’aura pas de fin." Jean 18:36 : "Mon royaume n’est pas de ce monde..." — Jésus affirme la nature spirituelle de son règne. Romains 14:17 : "Le royaume de Dieu, c’est la justice, la paix et la joie par le Saint-Esprit."
21- Chapitre 21 Notre destination ultime (Partie 1)
Deux chapitres glorieux, qui donnent chaud au cœur du croyant. Nous voilà plongés dans le texte qui symbolise notre espoir à tous. Comme dit l’apôtre Paul, notre glorieuse espérance.
Éphésiens 1 : 16 je ne cesse de dire ma reconnaissance à Dieu à votre sujet quand je fais mention de vous dans mes prières.
17 Je demande que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père qui possède la gloire, vous donne, par son Esprit, sagesse et révélation, pour que vous le connaissiez ; 18 qu’il illumine ainsi votre intelligence afin que vous compreniez en quoi consiste l’espérance à laquelle vous avez été appelés, quelle est la glorieuse richesse de l’héritage que Dieu vous fera partager avec les membres du peuple saint, 19, et quelle est l’extraordinaire grandeur de la puissance qu’il met en œuvre en notre faveur, à nous qui plaçons notre confiance en lui.
Cette terre de souffrance sera détruite. Le premier ciel et la première terre disparaitront. La mer n’existera plus. Fini le chaos et de séparation. C’est le début d’une nouvelle création, pure et éternelle. Jean voit la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, descendre du ciel comme une épouse préparée pour son époux. Elle représente l’Église glorifiée, la demeure éternelle de Dieu avec les hommes. Dieu habite avec eux, et ils sont son peuple — relation directe, sans intermédiaire. C’est la fin de la souffrance et de la mort (verset 4) Dieu essuiera toutes nos larmes. Il n’y aura plus de mort, ni de deuil, ni de cri, ni de douleur. Les premières choses sont passées, et tout est fait nouveau. Nous entrons dans un bonheur éternel. Dieu déclare : "Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin." Il offre gratuitement l’eau de la vie à ceux qui ont soif. Voici la promesse pour les vainqueurs qui hériteront la promesse de Dieu. Mais les impies, les menteurs, les idolâtres, etc., sont exclus — leur part est dans l’étang de feu, la seconde mort.
La description de la cité (verset 9–27) est un incitatif pour alimenter notre foi et notre désir d’être avec Dieu Tout-Puissant.
La ville est décrite avec des pierres précieuses, des portes en perles, et des fondations ornées. Elle n’a pas besoin de soleil ni de lune : la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est sa lampe. Rien d’impur n’y entrera, seulement ceux inscrits dans le livre de vie de l’Agneau. C’est une restauration totale. Tout ce qui a été brisé sera guéri. Nous aurons la présence divine : Dieu habitera avec nous, comme au jardin d’Éden, mais de manière éternelle. La justice et la sainteté seront les conditions pour y accéder à cette demeure. C’est la consommation finale du plan de salut.
Ce chapitre est comme une réponse divine au chaos de l’histoire humaine. Il ne s’agit pas seulement d’un lieu, mais d’un état d’être. Nous vivrons en communion parfaite avec Dieu, dans un monde sans souffrance ni péché. C’est la fin de l’humanité, la fin du péché, et le rétablissement de l’ordre divin, de nouvelles créatures pour une nouvelle création.
Nous n’aurons que la lumière divine. Pas de soleil ni de lune — Dieu et l’Agneau sont sa lumière (Apoc. 21:23), ce qui signifie que la présence divine suffit à tout éclairer.
La signification des douze tribus et douze apôtres mettent en évidence que tous les saints de tous les siècles y seront réunis. Les noms sur les portes et les fondations montrent l’unité entre l’Ancien et le Nouveau Testament, entre Israël et l’Église. Comme l’Éden, c’est un lieu sans mort, sans souffrance, sans séparation. L’homme y retrouve son état originel, vivant en communion directe avec Dieu, mais encore plus, il se fait revêtir d’un habit indestructible, éternel et parfait à l’image du fils, Il sera le premier de cette nouvelle création. Nous serons les « clones » de Jésus. Exode 25:8 : “Ils me feront un sanctuaire, et je demeurerai au milieu d’eux.” Ézéchiel 37:27 : “Ma demeure sera parmi eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.” Jean 1:14 : “La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous…” 2 Corinthiens 6:16 : “Nous sommes le temple du Dieu vivant.”4. Être le peuple de Dieu, c’est une identité éternelle, fondée sur l’amour et la sainteté.
22- Chapitre 22 Notre destination ultime (partie 2)
Bientôt sur nos sera inscrit les mots suivants : déménagé à jamais dans la cité de Dieu. La cité céleste qui sera pour la vie éternelle.
À cette adresse, le fleuve de la vie jaillit du trône de Dieu et de l’Agneau, est une image de pureté, de continuité et de bénédiction divine. Nous serons à jamais sans péché et en communion avec Dieu le père et bénéficierons de la présence de Jésus-Christ à notre sauveur et frère.
Pour tous ceux qui croient qu’ils mangeront de la crème de Philadelphia sur des nuages, ils se trompent. Nous serons énergisés et gardés par l’arbre de vie qui porte des fruits constants et ses feuilles sont pour la guérison des nations. Ce sera une grâce qui dépasse les frontières, ce sera une restauration universelle. Il n’y aura plus de malédiction, de péché, de possibilité de péché. Voilà pour moi la plus grande raison de vouloir que ce jour se presse. Il faut mentionner, ici, que Dieu effacera toutes les larmes de nos yeux. Cela implique que nous aurons des larmes à essuyer. Dieu ne va pas éradiquer toute notre ancienne vie et les souvenirs de cette vie antérieure, au contraire cette vie antérieure sera une des plus grandes raisons que nous remercierons Dieu de nous avoir adoptés dans sa famille. Et à travers l’éternité nous n’aurons plus aucunes larmes. Ce qui deviendra le plus important, c’est le fait que nous serons dans la présence de Dieu et de l’Agneau. Cela sera la cité où nous aurons la bénédiction éternelle. Nous verrons Dieu face à face et nous ne mourrons pas, car nous serons semblables à lui. Quelle révélation, quel mystère de savoir que nous verrons le Seigneur face à face. Et que nous verrons Jésus dans sa beauté, Ô Grace inexprimable! Je crois que cette intimité avec Dieu va être une nouvelle expérience. J’apprécie l’intimité que Dieu me donne avec ma femme, mes enfants, mais là, c’est l’intimité avec le Créateur de l’univers. Celui qui EST L’éternel ÉTERNEL JE SUIS.
De plus nous ne passerons pas notre temps à flâner sur les nuages, nous allons avec Dieu régner aux siècles des siècles. Je ne comprends pas pleinement l’implication de cette information, mais je sais que cela implique que je ne me tournerai pas les pouces suspendus sur les nuages pour l’éternité. Nous régnerons aux siècles des siècles, non seulement pendant le millénium, mais durant toute l’éternité. Régner à côté de Dieu, personne ne peut penser à une telle bénédiction. Même les meilleurs films de science-fiction ne peuvent projeter une telle euphorie. Apocalypse va un peu plus loin. Jean nous dit que ces paroles sont certaines et véritables.
L’ange confirme la véracité du message, envoyé par le Seigneur Dieu depuis les prophètes de l’Ancien Testament. Bon, je trouve que cela prend du temps avant que Jésus revienne, mais c’est mon impatience qui parle. Toutefois, le Seigneur m’affirme lui-même, “Voici, je viens bientôt” : Donc ce que le Seigneur demande de nous à ce point, c’est un appel à la vigilance et à la fidélité.
Dans ce texte, la grandeur, l’échelle cosmique dans lesquels Jean est placé le fait perdre sa boussole. Il était tout prêt à adorer cet ange majestueux qui confond son entendement, mais celui-ci refuse, rappelant que seul Dieu mérite l’adoration.
L’apocalypse ne doit pas être mise en dernière position du palmarès des livres de Dieu.
Il mérite d’être lu, exposé, prêcher, et faire l’objet de notre dévotion. “Ne scelle pas les paroles”, à l’instar du livre de Daniel, ici le message doit être partagé, non caché. C’est une responsabilité sacrée.
Ici, le Seigneur, le Dieu de l’univers qui nous donne un libre arbitre de nos vies nous rappelle que nous pouvons et devons choisir notre destinée. “Que celui qui est injuste le reste…” Voilà une déclaration solennelle sur notre libre arbitre et des conséquences éternelles.
Jésus se présente comme la racine et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. Il ne fait que nous rappeler qu’il est le but de la prophétie. Toutes les prophéties prennent leur accomplissement en lui. C’est l’accomplissement messianique et une lumière pour l’aube nouvelle.
N’oublions surtout pas la sévérité que porte ce message. C’est pour cela que nous avons un avertissement contre toute altération du texte. D’y ajouter ou retrancher de ce texte entraîne des conséquences graves. Cela souligne l’importance de préserver le message intact.
Ici nous avons un dialogue touchant entre Jésus et son église. Pour tous ceux qui sont comme moi, qui ne font que penser à ce jour glorieux, “Oui, je viens bientôt” — “Amen ! Viens, Seigneur Jésus !”. C’est une attente ardente de son retour.
Ce chapitre est à la fois une conclusion cosmique et une invitation personnelle. Il unit la promesse du ciel à la responsabilité terrestre.
“Moi, je suis venu afin que les hommes aient la vie, une vie abondante” (Jean 10:10). “Que celui qui a soif vienne” (Apocalypse 22:17). “Des fleuves d’eau vive couleront de son sein”, évoquant le Saint-Esprit comme source de vie i
L’Apocalypse, loin d’être un simple récit de catastrophes, se révèle comme une fresque cosmique où se joue le triomphe ultime du divin sur le chaos. À travers ses visions saisissantes, ses symboles puissants et ses jugements redoutables, ce livre nous rappelle que l’histoire humaine est orientée vers une restauration promise. Le mal y est confronté, jugé, puis vaincu, tandis que l’espérance d’un monde renouvelé s’élève comme une lumière au bout du tunnel. Ce survol nous invite non pas à la peur, mais à la vigilance, à la foi, et à l’espérance. Car si l’Apocalypse dévoile ce qui doit arriver, elle révèle surtout Celui qui revient.
Mentionnons une partie importante du livre de l’Apocalypse : les cantiques. Si nous nous référons au livre d’Exode, nous avons à la fin du chapitre deux cantiques qui entoure les lois lévitiques ou Dieu nous donne le Code de sainteté (chap. 17 à 26) qui forme une unité, jalonnée par deux refrains : « Je suis l’Eternel » (18.5, 6 ; 19.4 ; etc.) et : « Soyez saints, car je suis saint, moi l’Eternel, votre Dieu » (19.2 ; 20.26). Cette dans le livre d’Exode que contient diverses lois morales, rituelles et civiles, en particulier ce résumé de la Loi que reprendra Jésus : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (19.18). Maintenant dans le livre de l’Apocalypse, les cantiques chantés ne sont pas de simples pauses musicales. Ils sont des actes de révélation, des manifestations de la vérité céleste, et des réponses liturgiques à des événements cosmiques. C’est une révélation du cœur de Dieu. Le cantique dévoile une facette du caractère divin — sa justice, sa miséricorde, sa puissance, sa fidélité. C’est aussi une invitation à se joindre à la louange céleste. C’est une liturgie universelle qui transcende le temps et l’espace. Dans un livre rempli de conflits et de jugements, ces cantiques sont des proclamations de victoire, des cris d’espérance. C’est un contraste avec le chaos : Tandis que la terre est secouée par les fléaux, le ciel résonne de chants. Cela crée une tension dramatique entre le monde déchu et le royaume céleste. Ils servent de balises pour guider le lecteur dans l’interprétation des visions. Chaque cantique éclaire le sens spirituel des événements. Regardons un petit tableau de ces cantiques.
Donc nous finissons au Chapitre 15 avec une louange de la justice divine et la gloire éternelle de Dieu
23- Conclusion
L’Apocalypse, loin d’être un simple récit de catastrophes, se révèle comme une fresque cosmique où se joue le triomphe ultime du divin sur le chaos engendré par Satan. À travers ses visions saisissantes, ses symboles puissants et ses jugements redoutables, ce livre nous rappelle que l’histoire humaine est orientée vers une restauration promise. Le mal y est confronté, jugé, puis vaincu, tandis que l’espérance d’un monde renouvelé s’élève comme une lumière au bout du tunnel. Ce survol nous invite non pas à la peur, mais à la vigilance, à la foi, et à l’espérance. Car si l’Apocalypse dévoile ce qui doit arriver, elle révèle surtout Celui qui revient.
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